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Rock Music Blog

vendredi 5 août 2016

Pink Floyd - Obscured by Clouds (1972)



In 1972, Pink Floyd agreed to compose the music of the film The Valley of Barbet Schroeder despite the unfortunate experiment attempted in 1970 with Michelangelo Antonioni and Zabriskie Point. But the group has worked with the Swiss director in 1968 for the soundtrack of the movie More, which largely contributed to accelerate their notoriety. For tax purposes the band recorded the album in France at the castle of Hérouville studios in two one-week sessions in February and March 1972. Their schedule is hectic between tours in England and Japan and especially the preparation future Dark Side of the Moon. The album is often underestimated by critics, who see it as hollow, sloppy and without ambition. Notwithstanding these shortcomings, we must recognize the difficulty of the exercise under the aforementioned conditions, far from optimal, not to mention the conflicts between the group and the director about the artistic line. The film describes the adventures of a young woman who joins an expedition in search of a mysterious valley that does not appear on the maps as always covered by clouds Obscured by Clouds ... therefore, consists of instrumental or sung several songs, simple and short, making it a fairly accessible album. It opens with a self-titled instrumental in the oppressive atmosphere with a metronomic rhythm that takes guts. It is also on an instrumental, 'Absolutly Curtains' that closes the album, song arranged with religious songs of Magupa tribe. The rest of the album is made of very soft songs like 'burnings Bridges' or folk as' Wot's ... Uh the Deal' or 'Stay' with its pedal wha-wha very slow summer '. It also contains more rock songs with guitars that add punch like 'The Gold it's in the ...', 'Free Four' or 'Mudmen' with his rise and his solos while fuzz and slide due the expert hands of David Gilmour, without forgetting what 'Childhood's End' whose introduction seems legacy of Atom Heart Mother arrangements. Despite its flaws production, the album was a great success in France almost giving it a classic title, star has faded since.

En 1972, Pink Floyd accepte de composer la musique du film La Vallée de Barbet Schroeder et ce malgré la malheureuse expérience tentée en 1970 avec Michelangelo Antonioni et son Zabriskie Point. Mais le groupe a déjà travaillé avec le réalisateur suisse en 1968, pour la bande originale du film More, ce qui avait largement contribué à accélérer leur notoriété. Pour des raisons fiscales le groupe enregistre l’album en France aux studios du château d’Hérouville en deux sessions d’une semaine, en février et mars 1972. Leur calendrier est très chargé entre deux tournées en Angleterre et au Japon et surtout la préparation du futur Dark Side of the Moon. L’album est souvent mésestimé par les critiques, qui le considèrent comme creux, bâclé et sans ambition. Nonobstant ces faiblesses, il faut reconnaître la difficulté de l’exercice dans les conditions précitées, loin d’être optimales, sans oublier les oppositions entre le groupe et le réalisateur au sujet de la ligne artistique. Le film décrit l’aventure d’une jeune femme qui se joint à une expédition à la recherche d’une vallée mystérieuse qui n’apparaît pas sur les cartes car toujours recouverte par des nuages... Obscured by Clouds donc, est composé de plusieurs titres instrumentaux ou chantés, simples et courts, ce qui en fait un album assez accessible. Il s’ouvre sur un instrumental éponyme à l’ambiance oppressante avec une rythmique métronomique qui prend aux tripes. C’est également sur un instrumental, 'Absolutly Curtains' que se referme l’album, morceau arrangé avec les chants religieux de la tribu Magupa. Le reste de l’album est constitué de chansons très douces comme 'Burnings Bridges', voire folk comme 'Wot’s … Uh the Deal' ou 'Stay' avec sa pédale wha-wha très slow de l’été'. Il recèle également des morceaux plus rock avec des guitares saturées qui ajoutent du punch comme sur 'The Gold it’s in the…', 'Free Four' ou bien 'Mudmen' avec sa montée en puissance et ses solos tout en fuzz et en slide dus aux mains expertes de David Gilmour, sans oublier ce 'Childhood’s End' dont l’introduction semble héritée des arrangements d’Atom Heart Mother. Malgré ses défauts de production, l’album a connu un grand succès en France lui procurant quasiment un titre de classique, étoile qui a bien pâli depuis.


1972

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