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Rock Music Blog

vendredi 19 août 2016

Mason Proffit - Come and Gone (1974)



The Byrds and Buffalo Springfield laid the first stones of the country-rock building in delineated contours, merging, for the first time, rock, folk and country, and then installed the genre to a reference level. Mason Proffit picked up where the famous architects have left the work. And they also, in their own way, have contributed to the shaping of the country-rock. Serving as inspiration for Eagles in person, as recognized by Glenn Frey and Bernie Leadon, Mason Proffit however not had the notoriety that his talent could enable him to access and, despite the epic concerts, historical tours that stick to their skin. We must seek the reasons for this nonsense into their belonging to a lesser label and the limited amount of copies produced and distributed then. Mason Proffit was reserved for an elite and proximity to those who could afford to buy his records in import. Today, over 40 years later, this inequity tends to erase. I even know who in wide-eyed surprise at the discovery of their records.

Les Byrds et le Buffalo Springfield ont posé les premières pierres de l'édifice country-rock, en ont délimité les contours, en fusionnant, pour la première fois, rock, folk et country, puis installé le genre à un niveau de référence. Mason Proffit a repris là où les illustres architectes ont laissé l'ouvrage. Et eux aussi, à leur façon, ont concouru au façonnage du country-rock. Servant de source d'inspiration pour Eagles en personne, comme l'ont reconnu Glen Frey et Bernie Leadon, Mason Proffit n'eut pourtant pas la notoriété à laquelle son talent pouvait lui permettre d'accéder et ce, en dépit des concerts épiques, des tournées historiques qui leur collent à la peau. Il faut chercher les raisons de ce non-sens dans leur appartenance à un label moindre et à la quantité restreinte d'exemplaires alors produits et distribués. Mason Proffit était réservé à une élite de proximité et à ceux qui avaient les moyens de se procurer ses disques en import. Aujourd'hui, plus de 40 ans après, cette iniquité tend à se gommer. J'en connais même qui ont les yeux écarquillés de surprise à la découverte de leurs disques.

1974

Derek Trucks Band - Already Fee (2009)



Child guitar prodigy, and nephew of Butch Trucks, iconic batsman Allman Brothers Band, we can consider that Derek Trucks was a bad start. Against all odds, he built for nearly twelve years an honest career, exciting and commendable. After two years of discographic silence, Already Free, sees the resurrection of his group after infidelity with Eric Clapton and the Allman Bros. And the guitar playing of this little marvel of six strings is only a key to this success. Certainly Trucks play well, just and without superfluous chatter. But he also surrounded himself: Mike Mattison is a great white blues singer, and Kofi Burbridge is impeccable on keyboards. The program begins with a distinguished resume 'Down In The Flood' Bob Dylan, and continues in a similar efficiency by proofreading the 'Something To Make You Happy' Paul Pena. Trucks shows himself at home at every moment, whether vintage blues to jazzy inspiration, or feat to slide guitar ( "Get What You Deserve ').

Enfant prodige de la guitare, et neveu de Butch Trucks, emblématique batteur de l’Allman Brothers Band, on peut considérer que Derek Trucks était mal parti. Contre toute attente, il construit depuis près de douze ans une carrière probe, excitante, et digne d’éloges. Après deux années de silence discographique, Already Free, voit la résurrection de son groupe après quelques infidélités aux côtés d’Eric Clapton ou des Allman Bros. Et le jeu de guitare de ce petit prodige de la six cordes n’est qu’une clé de cette réussite. Certes, Trucks joue bien, juste et sans bavardages superfétatoires. Mais il a également su s’entourer : Mike Mattison est un formidable chanteur de blues blanc, et Kofi Burbridge est impeccable aux claviers. Le programme débute par une reprise émérite du 'Down In The Flood' de Bob Dylan, et se poursuit dans une semblable efficience par la relecture du 'Something To Make You Happy' de Paul Pena. Trucks s’y montre chez lui à chaque instant, qu’il s’agisse de blues millésimé, d’inspiration plus jazzy, ou de tour de force à la slide guitare ('Get What You Deserve').

2009

The Youngbloods - Elephant Mountain (1969)



The Youngbloods was Jesse Colin on bass, Jerry Corbitt on rhythm guitar, Joe Bauer and Banana on drums to the piano and lead guitar. They gravitated a few times along the fucking East Coast before going to settle in New York.Lors recording their third album "Elephant Mountain" Jerry left the band. This album marks the transition between New York and the Bay; music becomes more ethereal leaving room for longer improvisations. It was also at this time that in the tradition of the Dead Youngbloods began to give cheap concerts that could last up to very advanced in the morning hours. From that moment they became a California phenomenon. They settled north of San Francisco Point Reyes aside and they systematically refused to give concerts elsewhere in the northern part of California.

Les Youngbloods c'était Jesse Colin à la basse, Jerry Corbitt à la guitare rythmique, Joe Bauer à la batterie et Banana au piano et lead guitare. Ils gravitèrent quelques temps le long de cette foutue East Coast avant d'aller se fixer à New York.Lors de l'enregistrement de leur troisième album « Elephant Mountain » Jerry quitta le groupe. Cet album marque la transition entre New York et la baie ; la musique devient plus éthérée laissant place à des improvisations plus longues. C'est aussi à cette époque que dans la lignée du Dead les Youngbloods se mirent à donner des concerts bon marché qui pouvaient durer jusqu'à des heures très avancées du matin. A partir de ce moment ils devinrent un phénomène californien. Ils s'installèrent au nord de San Francisco du côté de Point Reyes et ils refusèrent systématiquement de donner des concerts ailleurs que dans la partie nord de la Californie.

Shawn Colvin - A Few Small Repairs (1997)1997



With his recording career started in the late 80s and still excellent albums, one must admit that Shawn Colvin will have deserved the success of this album in 1997, Platinum in the United States with a worldwide hit 'Sunny Came Home '. Composer outstanding, excellent performer in the studio and on stage, Shawn Colvin is emerging American folk-rock.

Avec sa carrière discographique entamée à la fin des années 80 et des albums toujours d'excellente qualité, on doit reconnaitre que Shawn Colvin aura mérité le succès de cet album en 1997, disque de platine aux Etats-Unis avec un tube mondial 'Sunny Came Home'. Compositeur hors pair, excellente interprète en studio comme sur scène, Shawn Colvin représente la relève du folk-rock américain.

1997

Ziggy Marley - Wild And Free (2011)



Ziggy Marley spent his message on Wild and Free to advocate for the legalization of cannabis. Produced by Don Was, Wild and Free is characterized by a rough patch styles and Ziggy Marley coasting. Past the title song, the lazy 'Changes' revives hardly attention, despite a nice organ solo. More ambitious, built on a guitar riff from rock and skank, 'Personal Revolution' is regrettable that the whole album is not that level. Coincidentally, it is on this basis that the intonations of Ziggy Marley are the closest to those of Bob Marley. Far from finding the best of shape, Ziggy Marley and book an average album that really does not advocate effectively for substance abuse.

Ziggy Marley consacre son message sur Wild and Free à un plaidoyer pour la légalisation du cannabis. Produit par Don Was, Wild and Free se caractérise par un brassage de styles brouillon et un Ziggy Marley en roue libre. Passé le morceau titre, le paresseux 'Changes' ravive difficilement l'attention, en dépit d'un solo d'orgue bien agréable. Plus ambitieux, construit sur un riff de guitare entre rock et skank, 'Personal Revolution' fait regretter que tout l'album ne soit pas de ce niveau. Comme par hasard, c'est sur ce titre où les intonations de Ziggy Marley se font le plus proches de celles de Bob Marley. Loin de retrouver le meilleur de sa forme, Ziggy Marley livre un album moyen et qui ne plaide vraiment pas efficacement pour l'abus de substances psychotropes.

2011

ZZ Top - Tres Hombres (1973)



The favorite album of ZZ Top fans pre-Eliminator. It is her first real national commercial success thanks to its radio broadcasts boogie blues anthem 'La Grange', a thick riff inspired by the 'Boogie Chillun' John Lee Hooker. The trio injects power to much better songs than before service, fat or light, and a dose of humor which will also be his trademark. Following 'Waitin' For The Bus', 'Jesus Left Chicago' well as recorded separately and at different tempos, works so well that the two pieces are chained together (under the title 'Bus Jesus'). As for the bon vivant 'Beer Drinkers & Hell Raisers' inspired by the riff of 'Barefootin' Robert Parker, it has also become a must for ZZ Top concerts.

L’album préféré des amateurs de ZZ Top pre-Eliminator. Il est son premier vrai succès commercial national, grâce aux diffusions radio de son hymne boogie blues 'La Grange', un riff bien épais inspiré du 'Boogie Chillun' de John Lee Hooker. Le trio injecte sa puissance au service de bien meilleures chansons qu’auparavant, grasses ou légères, et une dose d’humour qui sera aussi sa marque de fabrique. La suite 'Waitin’ For The Bus', 'Jesus Left Chicago' bien qu’enregistrée séparément et aux tempos différents, fonctionne si bien que les deux morceaux sont également enchaînés en concert (sous le titre 'Bus Jesus'). Quant au bon vivant 'Beer Drinkers & Hell Raisers' inspiré par le riff de 'Barefootin' de Robert Parker, il est lui aussi devenu un incontournable des concerts de ZZ Top.

1973