This Detroit rock band really shines on their first and only LP. It was recorded in England at Olympic Studios and produced by Gary Wright. Released in 1972, Howl the Good rock out with tunes that bring to mind The Guess Who and early Bob Seger. A thoroughly enjoyable listen for fans of late 60s/early 70s hard rock. The raspy vocals and jamming guitar riffs present are almost so American that it hurts. Killer organ lines also dominate the mix, giving the songs a real groove. This is just by-the-books solid American rock with some prog and occasional psych influences here and there.
Plongée dans les abysses industrielles de Detroit, un groupe de rock émerge, incarnant à la fois la brutalité et la beauté de cette ville légendaire. Ce groupe, Howl the Good, a brillé intensément mais brièvement sur la scène musicale avec son unique LP éponyme. Enregistré en 1972 dans les vénérables Olympic Studios en Angleterre et produit par Gary Wright, cet album est une véritable capsule temporelle de l'énergie brute et débridée du rock américain.
Dès les premières notes, Howl the Good évoque un écho lointain de The Guess Who et des débuts de Bob Seger, deux monuments du rock qui ont marqué l’époque. L'album est une expérience auditive envoûtante pour les aficionados du hard rock de la fin des années 60 et du début des années 70. Les voix rauques des chanteurs, profondément ancrées dans l’âme de Detroit, transpercent l’auditeur avec une intensité presque douloureuse de sincérité. Ces voix sont accompagnées de riffs de guitare déchaînés, rappelant les jours glorieux de la Motor City où le rock’n’roll coulait dans les veines de chaque habitant.
Mais ce n’est pas tout. Les lignes d'orgue, omniprésentes et puissantes, dominent le mix et imprègnent chaque morceau d’un groove irrésistible. Ces orgues, jouées avec une virtuosité presque hypnotique, ajoutent une dimension supplémentaire aux compositions, leur conférant une profondeur et une texture rarement atteintes par les groupes contemporains.
En écoutant Howl the Good, on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine nostalgie pour une époque où le rock était une véritable force brute, une époque où chaque note jouée, chaque parole chantée semblait sortir des entrailles mêmes de la terre. Le groupe, bien qu’influencé par le prog et le psychédélique, reste fermement ancré dans le rock américain le plus authentique. Chaque chanson est une explosion de passion et d'énergie, un témoignage de l'époque où la musique était une échappatoire, une rébellion, un mode de vie.
Les morceaux de cet album, loin d'être des compositions lisses et polies, sont des manifestations brutes de l'âme du rock. Ils oscillent entre des moments de pure intensité et des passages plus introspectifs, offrant un équilibre parfait qui captive et intrigue. Les influences prog et psych, bien que discrètes, ajoutent une touche de sophistication et d'originalité, élevant l'album au-delà du simple rock de bar.
En fin de compte, Howl the Good est plus qu’un simple album. C'est une œuvre d'art, un cri du cœur de Detroit, une déclaration de ce que le rock américain peut et doit être. Pour ceux qui cherchent à ressentir l'essence pure et non filtrée du rock des années 70, cet album est une découverte inestimable. Son unicité et son authenticité en font un joyau oublié qui mérite d'être redécouvert et célébré.
Tracklist
Things You Do 4:26
Just Pretend It's Another Day 3:13
I Need A Friend 3:03
The Joke 2:44
Harder Doing Nothing 4:14
Why Do You Cry 2:45
Long Way From Home 3:51
Beginning Of The End 3:01
This Moment In The Sun 3:53
Ain't Hard To Stumble 5:11
Line-up
Neil Fayne - guitar / bass / vocals
Dennis Harrison - drums / percussion
Allan Odom - vocals
Wiley Pack - guitar / vocals
Tom Schneider - keyboards / vocals
1972