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Rock Music Blog

mardi 25 octobre 2016

Unitopia - Artificial (2016)



Already author of two albums, More Than A Dream (2005) and The Garden (2008), a superb double album critically acclaimed, Australians are back with a new Artificial concept album under the theme of the virtual intelligence and consequences. Starting progressive bases borrowed cream style (Genesis, Alan Parsons Project, Marillion, Rush, IQ ...) Unitopia still knew once surprise, including their compositions orchestral parts that accentuate the soundtrack style on some songs. Shorter than its predecessor, Artificial proposes ten songs that bring us all in a musical universe full of surprises ...

Déjà auteur de deux albums, More Than A Dream (2005), puis The Garden (2008), un superbe double album encensé par la critique, les australiens sont de retour avec Artificial un nouvel album concept ayant comme thématique l'intelligence virtuelle et ses conséquences. En partant de bases progressives empruntées à la crème du style (Genesis, Alan Parson Project, Marillion, Rush, IQ...), Unitopia a su encore une fois nous surprendre, en incluant à leurs compositions des parties orchestrales qui accentuent le coté B.O de film sur certains titres. Plus court que son prédécesseur, Artificial nous propose dix titres qui nous transportent tout de même dans un univers musical plein de surprises…

2016

Crack The Sky - Safety In Numbers (1978)



It's generally a bad sign when the lead singer quits a band in the middle of an album, especially when that singer wrote every song on the band's previous two albums. It is therefore somewhat surprising that Safety in Numbers was not merely a good album, but one which rivals Crack the Sky's award-wining first release. 'Nuclear Apathy' & 'Lighten Up McGraw' are the highlights. Taken as a whole, Safety in Numbers showed that there was more to Crack the Sky than John Palumbo, and that the band was ready to carry on in high style.

Lorsque le chanteur quitte un groupe au milieu d'un album, cela n'annonce rien de bon, surtout quand ce chanteur a écrit toutes les chansons sur les deux précédents albums du groupe. Il est donc un peu surprenant que Safety In Numbers soit non seulement un bon album, mais qu'en outre il rivalise haut la main avec les productions précédentes de Crack In The Sky. 'Nuclear Apathy' & 'Lighten Up McGraw' sont les points forts de cet enregistrement. Pris dans son ensemble, Safety in Numbers a fait la preuve qu'il y avait toujours plus de Crack the Sky dans le groupe et qu'il était prêt à conserver son style élevé même en l'absence de John Palumbo.

1978

Genesis - Nursery Crime (1971)



If Genesis truly established themselves as progressive rockers on Trespass, Nursery Cryme is where their signature persona was unveiled: true English eccentrics, one part Lewis Carroll and one part Syd Barrett, creating a fanciful world that emphasized the band's instrumental prowess as much as Peter Gabriel's theatricality.The first true classic-era Genesis album, with their best-known prog lineup now complete with the additions of Phil Collins on drums and Steve Hackett on guitars. The story-telling skills of Peter Gabriel are becoming more varied and accomplished here with the centerpiece track 'The Musical Box' and other character studies like 'The Fountain of Salmacis' and even the humorous 'Harold the Barrel'

Si Genesis se sont vraiment identifiés comme rockers progressifs sur Trespass, Nursery Cryme leur a apporté une vraie signature personnelle: authentiques excentriques anglais, une part de Lewis Carroll et une part de Syd Barrett, créant un monde de fantaisie souligné par les prouesses instrumentales du groupe autant que par la présence scénique de Peter Gabriel. Il peut être défini comme le premier album  de l'ère classique  de Genesis, avec leur meilleur line-up de prog connu,  après les ajouts de Phil Collins à la batterie et de Steve Hackett sur les guitares. Les compétences de narration de Peter Gabriel sont de plus en plus variées et accomplies ici avec la piste pièce maîtresse 'The Musical Box' et d'autres peintures de moeurs comme 'The Fountain of Salacis' et même l'amusant 'Harold the Barrel'.

1971

Genesis - Selling England By The Pound (1973)



With Selling England by the pound, Genesis reached full majority and mastered composition and production. Third in the glorious trilogy Genesis five, the album is much clearer than its predecessors. Opposite Nursery Cryme for example, the sound is much clearer, less cavernous. The experience of the group feels in the use of the electric guitar, much less awkward in some previous titles. Steve Hackett now mastered to perfection its effects, saturation and whammy into place with harmony in the tortured and virtuoso solos. This is the case in 'Dancing with the Moonlight night' or in the long solo full of sensitivity 'Firth of Fifth', considered by many fans as the best piece of Genesis.

Avec Selling England By The Pound, Genesis atteint sa pleine majorité et maîtrise parfaitement composition et production. Troisième volet de la trilogie glorieuse du Genesis à cinq, l’album est beaucoup plus net que ses prédécesseurs. En regard de Nursery Cryme par exemple, le son est beaucoup plus clair, moins caverneux. L'expérience du groupe se sent dans l'utilisation de la guitare électrique, beaucoup moins maladroite que dans certains titres précédents. Steve Hackett maîtrise désormais à la perfection ses effets, saturation et whammy se mettent en place avec harmonie dans des solos torturés et virtuoses. C'est le cas dans 'Dancing With The Moonlight Night' ou dans le long solo débordant de sensibilité de 'Firth of Fifth', considéré par de nombreux fans comme le meilleur morceau de Genesis.

1973

Caravan - In The Land Of Grey And Pink (1971)



Among the many memorable bands to emerge from Canterbury, England — including the Soft Machine, Gong and Camel — none conveyed the southeastern cathedral town's pastoral qualities better than Caravan. The title and cover art of the quartet's third album evoked a Middle Earth sunset, with the music wavering between medieval folk melodies and jazz-savvy musos rocking. Side one consisted of short, charming songs like 'Golf Girl', the Tolkien-y 'Winter Wine' and the surreal Boy Scout ramble of the title track; but side two was solely devoted to 'Nine Feet Underground', a 22-minute, eight-part suite with Zappa-esque subtitles — e.g., 'Dance of the Seven Paper Hankies'.

Parmi les nombreux groupes mémorables issus de Canterbury, Angleterre - dont Soft Machine, Gong et Camel - aucun ne représentait mieux les qualités pastorales de la ville cathédrale du sud que Caravan. Le titre et la couverture du troisième album du quatuor évoque un coucher de soleil sur la Terre du Milieu, avec une musique qui oscille entre mélodies folkloriques médiévales et jazz rock alternatif. La face A se compose de courtes chansons charmantes comme 'Girl Golf', le Tolkieneux 'Winter Wine' et la ballade surréelle pour boyscout de la piste titre; par ailleurs la face B a été exclusivement consacrée à 'Nine Feet Underground', sorte de suite en huit parties longue de 22 minutes avec des sous-titres Zappa-esques comme par exemple, 'Danse des Sept Papier Mouchoirs'.

1971



Rush - Moving Pictures



It’s hard to talk about one of the most iconic bands to have ever existed. If there is one album to completely deserve the title of best ever prog rock, it’s this one. Of course along with many other albums, but that’s a story for another time. No super-fast solos or leads to leave your jaw dropping, but you will just be in silent awe of how well arranged the music is as a whole. It’s almost like a symphonic tale unfolding itself piece by piece. Simply grand.

Il est difficile de parler de l'un des groupes les plus emblématiques à avoir jamais existé. En tous cas, s'il y a un album pour mériter complètement le titre de meilleur album rock prog, c'est celui-ci. Bien sûr, avec beaucoup d'autres albums, mais c'est une autre histoire. Pas de solos ou de riffs ultra-rapides pour rester bouche bée, mais tout au moins pour rester coi et tout ouï devant de tels arrangements. C'est tout comme un véritable conte symphonique se déployant morceau par morceau. Tout simplement grandiose.

1981

Porcupine Tree - Fear Of A Blank Planet (2007)



With over 15 years of career and despite an almost nonexistent media coverage in the hexagon, Porcupine Tree is a British group that continues to rise since the release of In Absentia in 2002. Fear of a Blank Planet is the album maturity. Six songs with dark lyrics, the melodies worked and ingenious arrangements of gifted Steven Wilson. Drummer Gavin Harrison and bassist Colin Edwin stun the listener a savvy micrometer rhythm section, Richard Barbieri out of his keyboards electronic sounds came out of nowhere, and raging guitars Steven Wilson take the listener away, far away on a musical journey which there is no return.

Fort de plus de 15 ans de carrière et malgré une médiatisation quasi-inexistante dans l'hexagone, Porcupine Tree est un groupe britannique qui ne cesse de monter depuis la sortie d'In Absentia en 2002. Fear of a Blank Planet est l'album de la maturité. Six chansons aux textes sombres, aux mélodies travaillées et aux arrangements ingénieux du surdoué Steven Wilson. Le batteur Gavin Harrisson et le bassiste Colin Edwin assomment littéralement l'auditeur d'une section rythmique calée au micromètre, Richard Barbieri sort de ses claviers des sons électroniques venus de nulle part, et les guitares râgeuses de Steven Wilson emmènent l'auditeur loin, très loin, dans un voyage musical dont on ne revient pas.

2007

Transatlantic - SMPT (2009)



Transatlantic is the progressive rock supergroup comprised of Neal Morse (lead vocals, guitar, keyboard), Roine Stolt (lead vocals, guitar), Mike Portnoy (drums, vocals), and Pete Trewavas (bass). The band was founded in 1999 by Mike Portnoy, who envisioned an all-star progressive rock band with the finest players from prog’s leading bands. Music combine virtuosity, emotion, amazingly simple, extremely efficient, with titles that are characterized notoriously by their length and their diverse environments, as well as by many vocal harmonies.

Transatlantic est le supergroupe de rock progressif composé de Neal Morse (chant, guitare, clavier), Roine Stolt (chant, guitare), Mike Portnoy (batterie, chant) et Pete Trewavas (basse). Le groupe a été fondé en 1999 par Mike Portnoy, qui a envisagé un groupe de rock progressif all-star avec les meilleurs joueurs de grands groupes de prog rock. Leur musique allie virtuosité, émotion, simplicité déconcertante, redoutable efficacité, avec des titres qui se caractérisent notoirement  par leur longueur et leurs ambiances diversifiées, ainsi que par de nombreuses harmonies vocales.

2009

Camel - Moonmadness (1976)



Moonmadness is the last album to feature Doug Ferguson on Bass. Every track is a gem, particularly any tune which features Andy Latimer on vocals. Lunar Sea is brilliant, as is Air Born, and Song Within a Song. Spirit of the Water is the late Peter Bardens masterpiece - so simple and so deeply moving for such a short tune Musically, Moonmadness continues Camels brand of progressive rock with a dash of jazz rock, yet is more synth-heavy than previous albums. The overall feel is a bit softer too, especially in contrast with the hard rocking 1973 debut and Mirage.

Moonmadness est le dernier album où figure Doug Ferguson à la basse. Chaque piste est un bijou, en particulier celles où Andy Latimer est au chant. Lunar Sea est génial, tout comme Air Born, et Song Within A Song. Spirit Of The Water est le dernier  chef d'oeuvre de Peter Bardens - si simple et si profondément émouvante pour une mélodie aussi courte. Musicalement, Moonmadness qui poursuit l'empreinte prog-rock de Camel avec un soupçon de jazz rock, est encore plus avant-gardiste que les albums précédents. L'ambiance générale est un peu plus douce aussi, surtout en comparaison avec le premier album hard rock et Mirage.

1976

Bliss - Return To Bliss (1969)



Recorded in Phoenix Arizona's Audio Records with producer Hadley Murrell (who also contributed a pair of songs), 1969's Bliss was released by the L.A.-based Canyon Records. Musically the LP offered up a mix of originals (all three members contributing material), and blues covers. During the making of the classic Bliss LP, the boys made two LP's at once, the second never having been released until 2009. Eight great tracks make up Return To Bliss including 'Music Train' and 'Hippies and Cops'. 

Enregistré à Audio Records Phoenix Arizona avec le producteur Hadley Murrell (qui a également contribué à une paire de chansons), Bliss  de 1969 a été édité par Canyon Records basé à L.A.. Musicalement l'album proposait un mélange de titres originaux (contributions des trois membres ), et des reprises de blues. Au cours de l'enregistrement de Bliss, le matériel était suffisant pour un double album mais ils écartèrent un certain nombre de titres pour limiter à un LP unique. Return To Bliss est ainsi un vrai faux second album composé de huit grands titres dont 'Music Train' et 'Hippies et Cops'.

1969

Don McLean - American Pie (1971)



Obviously, we can summarize this disc its title track. A further eight minute epic folk having as a starting point "the day the music died", February 3, 1959, the day died in a plane crash Buddy Holly (McLean idol), Ritchie Valens and the Big Bopper . This title is an opportunity for McLean to give a very poetic vision of the music of relations with the US company, the carelessness of the late 50's decision-utopian position, and committed activists of the sixties, to the painful awakening and disillusioned in the early 70s. American pie is perfect from start to finish, a kind of synthesis of all the current folk music appeared previously. There in the melodic purity, the delicacy and richness of arrangements, many things that refer to Bert Jansch, Fairport Convention, Donovan, Cat Stevens, Nick Drake or Syd Barrett and all US folk singers, Paul Simon, James Taylor are at the corner of a tone, a melody, an arrangement. Things like 'Vincent' (a tribute to Van Gogh) are perfect, and the end of the disc, which presents stripped moods and lyrical parts ( 'The Grave','Babylon') announces with over twenty years ahead the quivering atmosphere of Jeff Buckley.

Evidemment, on pourrait résumer ce disque à son morceau-titre, une épopée folk de plus de huit minutes ayant comme point de départ «the day the music died», le 3 février 1959, jour où ont péri dans un accident d'avion Buddy Holly (idole de McLean), Ritchie Valens et le Big Bopper. Ce titre est l'occasion pour McLean de donner une vision toute poétique des rapports de la musique avec la société américaine, de l'insouciance de la fin des 50's aux prises de position utopistes, militantes et engagées des sixties, jusqu'au réveil douloureux et désabusé du début des années 70. American Pie est parfait de bout en bout, une sorte de synthèse de tous les courants de la musique folk apparus jusque là. Il y a dans la pureté mélodique, dans la finesse et la richesse des arrangements, beaucoup de choses qui renvoient à Bert Jansch, Fairport Convention, Donovan, Cat Stevens, Nick Drake, voire Syd Barrett. Et tous les folkeux mélodiques américains, de Paul Simon à James Taylor se retrouvent au détour d'une intonation, d'une mélodie, d'un arrangement. 'Vincent' (hommage à Van Gogh) est particulèrement sublime et le final du disque, qui fait cohabiter ambiances dépouillées et montées lyriques ('The Grave', 'Babylon') annonce avec plus de vingt ans d'avance les ambiances frissonnantes d'un Jeff Buckley.

1971