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Rock Music Blog

mardi 26 juillet 2016

The Rolling Stones - Strictly Stereo (1964 - 1969)



A compilation of a small London group of the 60s seems to have a taste for music with bluesy rock well anchored sound that will appeal to some teen-agers wanton.

Une compilation d'un petit groupe londonien des années 60 qui semble avoir du goût pour la musique bluesy avec un son ancré bien rock qui saura plaire à certains teen-agers dévergondés.


00:00 It's All Over Now

03:26 Time Is On My Side

06:28 Heart Of Stone

09:16 The Last Time

12:38 Play With Fire

14:52 (I Can't Get No) Satisfaction

18:38 Get Off My Cloud

21:36 19th Nervous Breakdown

25:32 Paint It Black

28:56 Mother's Little Helper

31:43 Lady Jane

34:53 Have You Seen Your Mother Baby

37:28 Under My Thumb

41:10 Out Of Time

46:49 Dandelion

50:22 Ruby Tuesday

53:40 She's A Rainbow

57:50 Jumpin' Jack Flash

1:01:33 Street Fighting Man

1:04:52 Honky Tonk Women.

1:07:58 Gimme Shelter.



1969



Wishbone Ash - Argus (1972)



In 1972, Wishbone Ash realizes his masterpiece, a masterpiece, a master standard, which will serve as reference and inspiration. Wishbone Ash, more than ever before and more than ever, Argus offers with original music, the borders of a heavy-rock-folk-gothic, a progressive rock medievalist and a bluesy rock the Renaissance perfumes and Baroque. The music is worked, ornate, never seem cold, much less sanitized. The guitars overlap, complement, fighting side by side, embrace, twirl, creating an intricate set of sentences sometimes lyrical, sometimes bluesy, sometimes heavy with intricate tracery. When the need arises, without overflowing the low bad purely rhythmic framework sticky to the battery, not hesitating to take harmonic paths through a game that almost evokes arpeggios on four strings. Somewhat in the style of Jack Bruce, with a more pronounced melodic approach. As for the battery, it is no exception and demonstrates a mastery that are seemingly inherited from jazz (Steve Upton actually did a time part of a jazz combo); she says with a solid game combining swing and insurance.
The Wishbone Ash Music is by no means the fact of talented musicians seeking to flatter their ego by any technical prowess to impress, and too intellectualized music. Nothing here of bombastic or pompous. Only thought, worked, and structured, always in a rock format, but which however goes beyond the british blues of previous years, the hard-blues in force in this period. Leaning more towards a progressive rock removed, keeping one foot firmly in the melancholy blues-rock, but avoiding dark atmospheres or desperate. We could define the music developed in this album, as a cross between Jethro Tull Aqualung, first Yes, Uriah Heep, (including their titles to two guitars), sometimes a Led Zep without the brilliance of a Plant or even the least gruff facet Mountain. The album was declared best British album of the year by Melody Maker.

En 1972, Wishbone Ash réalise son chef d'oeuvre, une pièce maîtresse, un maître-étalon, qui servira de référence et d'inspiration. Wishbone Ash, bien plus qu'auparavant et plus que jamais, propose avec Argus une musique originale, aux confins d'un Heavy-folk-rock-gothique, d'un rock-progressif médiéviste et d'un rock bluesy aux parfums de Renaissance et de Baroque.
La musique est travaillée, ouvragée, sans jamais paraître froide, encore moins aseptisée. Les guitares s'imbriquent, se complètent, luttent côte à côte, s'enlacent, virevoltent, créant un inextricable ensemble de phrases tantôt lyriques, tantôt bluesy, tantôt heavy avec des entrelacs complexes. Lorsque le besoin s'en fait sentir, la basse  déborde sans mal du cadre purement rythmique collant à la batterie, en n'hésitant pas à prendre des chemins harmoniques par un jeu qui évoque presque des arpèges sur quatre cordes. Un peu dans le style d'un Jack Bruce, avec une approche mélodique plus marquée. Quant à la batterie, elle n'est pas en reste et témoigne d'une maîtrise que l'on devine héritée du jazz (Steve Upton a effectivement fait un temps partie d'un combo de jazz); elle s'affirme par un jeu solide alliant swing et assurance. La musique de Wishbone Ash n'est nullement le fait de musiciens doués cherchant à flatter leur ego par de quelconques prouesses techniques pour épater la galerie, et une musique trop intellectualisée. Rien ici de grandiloquent ou de pompeux. C'est seulement réfléchi, travaillé, et structuré, toujours dans un format rock, mais qui va toutefois au-delà du british-blues des années précédentes, du hard-blues en vigueur en cette période. Penchant plutôt vers un rock-progressif enlevé, gardant un pied fermement ancré dans le blues-rock mélancolique, mais évitant les atmosphères sombres ou désespérées. On pourrait définir la musique développée dans cet album, comme un croisement entre le Jethro Tull d'Aqualung, des premiers Yes, d'Uriah-Heep (notamment pour leurs titres à deux guitares), parfois un Led Zep sans la fulgurance d'un Plant, voire même la facette la moins bourrue de Mountain. L'album fut déclaré meilleur album britannique de l'année par le Melody Maker.

1972

Crack The Sky - Animal Notes (1976)



Group native of Baltimore, Crack The Sky is a great hard rock band US impregnated very progressive. Influenced by Led Zeppelin with a more pop, the group ventures into multiple paths that seem familiar. The most intense moments sometimes, Queen, Pink Floyd or even Bowie seem to have accompanied for part of the way together. Also the road it seems to us serene and radiant sky.

Groupe originaire de Baltimore, Crack The Sky est un formidable groupe de hard rock US très imprégné de progressif. Influencé par Led Zeppelin avec un son plus pop, le groupe s'aventure dans de multiples sentiers qui nous semblent familiers. Aux moments les plus intenses parfois, Queen, Pink Floyd ou même Bowie semblent les avoir accompagnés pour faire un bout de chemin ensemble.
Aussi la route nous parait-elle sereine et le ciel radieux.


1976

Adagio in G Minor - Albinoni

If you have not succumbed to despair after listening to the Adagio by Barber, here's another chance to reach at least the state of the spleen with Albinoni. And if nothing works, is that you are hopelessly lost in the effects of psychotropic substances ...

Si vous n'avez pas succombé au désespoir après l'écoute de l'adagio de Barber, voici une deuxième chance pour atteindre au moins l'état de spleen avec celui d'Albinoni.
Et si rien n'y fait, c'est que vous êtes irrémédiablement perdu dans les effets de substances psychotropes ...



Adagio Pour Cordes - Samuel Barber


This work completely sublime and hopeless is the perfect sound illustration of the mindset that inspires me the evolution of our world party plunging spin, I who have changed to the carefree days of flower power. I already thought about the illustration of the great crash that seems inevitable. No doubt he will make enough noise to show itself? No doubt I'll ever deaf not to hear anything or possibly even death to feel nothing?

Cette oeuvre totalement sublime et désespérante est l'illustration sonore parfaite de l'état d'esprit que m'inspire l'évolution de notre monde parti en vrille plongeante, moi qui ai évolué à l'insouciante époque du flower power.
Je réfléchis déjà à l'illustration du grand crash qui me semble inéluctable.
Sans doute fera-t-il assez de bruit pour s'illustrer lui-même ?
Sans doute serai-je déjà sourd pour ne rien entendre ou même probablement mort pour ne rien sentir ?




Alkana - Welcome To My Paradise (1978)



Hard rock band formed in San Bernardino (CA) around the lead guitar Danney 'Danny' Alkana. and Jack Rucker singer. Unique album of this formation that does not lack punch, this cake is a little gem that could not be passed into oblivion.

Groupe de hard rock américain formé à San Bernardino (CA) autour du lead guitar Danney 'Danny' Alkana. et du chanteur Jack Rucker. Unique album de cette formation qui ne manque pas de punch, cette galette est un petit bijou qui ne pouvait pas être passé aux oubliettes.

1978

Contraband - Contraband (1979)


This Australian band has released three albums of hard under the name 'Finch' from 1973 to 1978 before moving to 'Contraband'. A great rock band that has not met the international success he deserved despite the undeniable talent of its musicians. Originally formed under the name Stillwater in 1972, successive name changes have not affected the quality of their productions.

Ce groupe australien a sorti trois albums de hard sous la dénomination 'Finch' de 1973 à 1978 avant de changer pour 'Contraband'. Un excellent rock band qui n'a pas rencontré le succès international qu'il aurait mérité malgré le talent indéniable de ses musiciens. Initialement formés sous l'appellation Stillwater en 1972, les changements de nom successifs n'ont jamais affecté la qualité de leurs productions.

1979




Alamo - Alamo (1971)


Hard Rock typically U.S early 70's with keyboard and sharp guitars. Unique self-produced album of this band from San Antonio, playing in a rough kind of hard rock, with a touch of southern rock, with great Hammond organ reinforcements and crunchies guitars, sometimes slightly fuzzies, furious. The singer-organist and composer, has a husky timbre, scratchy, barely nasal, and his singing often takes a dragging pace or nagging. The organ plays often in unison with the guitar, like Uriah Heep, Deep Purple and Steppenwolf. Rhythmics are sealed.

Hard-Rock typiquement U.S du début 70’s avec clavier et guitares acérées. Unique album autoproduit de ce groupe de San Antonio, jouant dans un genre de hard rock rugueux, mâtiné de southern rock, à grands renforts d'orgue Hammond et de guitares crunchies, parfois légèrement fuzzies, rageuses. Le chanteur-organiste, et compositeur, a un timbre rauque, éraillé, à peine nasillard, et son chant prend souvent un rythme traînant, voire lancinant. L'orgue joue souvent à l'unisson avec la guitare, à la manière d'Uriah Heep, de Deep Purple ou de Steppenwolf. Les rythmiques sont plombées.

1971

Creepy John Thomas - Brother Bat Bone (1968)




J
Creepy John Thomas is an Australian guitarist who migrated to London to seek fame. This solo album shows the talent too little recognized this artist, who delivers here a nugget of Heavy Blues Rock. Groove Brother Bad Bone, the pace frenetic boogie, is absolutely irresistible. To listen from Canned Heat and Captain Beefheart.

Creepy John Thomas est un guitariste australien qui a migré à Londres pour y chercher la notoriété.
Cet album solo montre le talent trop peu reconnu de cet artiste, qui livre ici une pépite de Heavy Blues Rock. Le groove de Brother Bad Bone, au rythme boogie effréné, est absolument irrésistible. A écouter entre Canned Heat et Captain Beefheart.

From 'Brother Bad Bone' 1968

David Crosby & Graham Nash - Graham Nash & David Crosby (1972)




First record that meets the accomplices Graham Nash and David Crosby, it follows a split within the quartet CSN & Y, split the four Members use by plunging into personal projects. Their investment on this project two results in an album that alternates excellent pieces made by one and the other. David Graham and receive input from a line-up consisting of seasoned studio musicians such as Craig Doerge (keyboards), Danny Kortchmar (guitar), Leland Sklar (bass) and Russell Kunkel (drums). On a musical level, it is therefore in line with their personal opus. The two artists were at their artistic peak. Nash helps by providing effective Southbound Train (the duo is accompanied by members of the Dead), pleasant Strangers Room, Girl To Be On My Mind, friendly Frozen Smiles and the single that has crowned the album by his presence the charts (Immigration Man). The registry is pop and emotionally charged. Crosby, more introspective, more cerebral, provides 5 of the eleven tracks on this disc. Among them, The Wall Song and Page 43, most representative as well as the intriguing Where Will I Be, Whole Cloth and Games. Furthermore, the vocal harmonies that are their trademark, reaches here summits. Each track is strong and helps make this first most accomplished album of their individual cooperation. This is a great moment of great music of the 70s.


Premier disque qui réunit les complices Graham Nash et David Crosby, il fait suite à un split au sein du quatuor CSN&Y, split que les quatre membres mettent à profit en se plongeant dans des projets personnels. Leur investissement sur ce projet à deux aboutit à un album qui alterne d'excellents morceaux apportés par l'un et par l'autre. Graham et David bénéficient de l'apport d'un line-up constitué de musiciens de studio chevronnés comme Craig Doerge (claviers), Danny Kortchmar (guitare), Leland Sklar (basse) et de Russell Kunkel (batterie). Sur un plan musical, il s'inscrit donc dans la continuité de leurs opus personnels. Les deux artistes sont alors à leur point culminant artistique. Nash contribue en apportant l'efficace Southbound Train (le duo est accompagné par des membres du Dead), l'agréable Strangers Room, Girl To Be On My Mind, le sympathique Frozen Smiles et le single qui a auréolé l'album par sa présence dans les charts (Immigration Man). Le registre est pop et chargé d'émotion. Crosby, plus introspectif, plus cérébral, fournit 5 des onze titres de ce disque. Parmi ceux-ci, The Wall Song et Page 43, les plus représentatifs, ainsi que l'intriguant Where Will I Be, Whole Cloth et Games. Par ailleurs, les harmonies vocales qui constituent leur marque de fabrique, atteignent ici des sommets. Chaque piste est forte et contribue à faire de ce premier album la plus accomplie de leurs différentes coopérations.
C'est un grand moment de très bonne musique des années 70.

Tracks
1. Southbound Train (Graham Nash) - 3:55
2. Whole Cloth (David Crosby) - 4:35
3. Blacknotes (Graham Nash) - 0:57
4. Strangers Room (Graham Nash) - 2:27
5. Where Will I Be? (David Crosby) - 3:22
6. Page 43 (David Crosby) - 2:55
7. Frozen Smiles (Graham Nash) - 2:19
8. Games (David Crosby) - 4:01
9. Girl to Be on My Mind (Graham Nash) - 3:27
10.The Wall Song (David Crosby) - 4:26
11.Immigration Man (Graham Nash) - 2:59

Personnel
*David Crosby - Vocals, Electric Guitar, Guitars
*Graham Nash - Vocals, Piano, Organ, Harmonica, Guitar
*Danny Kortchmar - Electric Guitar
*Jerry Garcia - Pedal Steel Guitar
*Dave Mason - Electric Guitar
*Craig Doerge - Electric Piano
*Leland Sklar - Bass
*Chris Ethridge - Bass
*Phil Lesh - Bass
*Greg Reeves - Bass
*Russ Kunkel - Drums
*Johnny Barbata - Drums
*Bill Kreutzmann - Drums
*George Price - French Horns
*Dana Africa - Flute
*Arthur Maebe - French Horns
*David Duke - French Horns

Enjoy Music Now :

From 'Graham Nash & David Crosby' 1972

The Ultimate Chillout Trip To Ibiza


Sun Of A Beach


Jimi Hendrix - Hey Joe (Moebius Trip Deepstyle)



Jimi Hendrix - Valley Of Neptune



She & Him - Volume II (2015)



She & Him, her and him is primarily the story of an encounter. It is Zooey Deschanel, vivacious Californian actress azure eyes and lovely little face that capsized males in many romantic comedies. It is M. Ward, one of the emblematic figures of the folk-country revival of the 2000s Nothing predestined them to work together, yet. It was on the set of The Go-Getter, in 2006, she and her meet. She plays the lead role, he composed the music of the film, and both will interpret a duet to end the generic, a recovery of a piece of Richard and Linda Thompson, "When I Get to the Border". Conquered by Zooey's voice and heard that the maid consisted in secret songs since his childhood, he does not need more to him than M offers collaboration: she brings her songs and performer, he arranges his sauce. Nevertheless, this collaboration between two worlds still quite different, deserves a nice little detour. different universe, because if Mr. Ward expresses rather, we have seen above, in the folk and country, Zooey Deschanel particularly fond of pop 50's - 60's, the sunshine to the Mamas and the Papas, the surf Beach Boys, all these melodies smelling the star of day, spray, hot sand and suntan cream, those that are listening by walking in flower dress floating in the wind, wearing a large hat and gigantic sunglasses - or shirt / shorts rigor of flip flops if you want to stay a little bit more manly. The fusion of these genres therefore offers a music at once retro and modern, mixing vintage and contemporary atmosphere while the She & Him challenge is there, and it was brilliantly met.

She & Him, elle et lui, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre. Elle, c’est Zooey Deschanel, pétulante actrice californienne aux yeux azurs et au ravissant minois qui a fait chavirer les mâles dans de nombreuses comédies romantiques. Lui, c’est M. Ward, l’une des figures emblématiques du revival folk-country des années 2000. Rien ne les prédestinait à travailler ensemble, et pourtant. C’est sur le tournage de The Go-Getter, en 2006, qu’elle et lui se rencontrent. Elle y tient le rôle principal, lui compose la musique du film, et tous deux y interprètent un duo pour clore le générique, une reprise d’un morceau de Richard et Linda Thompson, "When I Get to the Border”. Conquis par la voix de Zooey et ayant appris que la demoiselle composait des chansons en secret depuis sa plus tendre enfance, il n’en faut pas plus pour que M lui propose une collaboration : elle apporte ses morceaux et les interprète, lui les arrange à sa sauce.N’empêche que cette collaboration entre deux univers tout de même assez différents, mérite un beau petit détour. Univers différent, car si M. Ward s’exprime plutôt, on l’a vu plus haut, dans la folk et la country, Zooey Deschanel affectionne particulièrement la pop 50’s - 60’s, la sunshine à la Mamas and the Papas, la surf des Beach Boys, toutes ces mélodies fleurant bon l’astre du jour, les embruns, le sable chaud et la crème bronzante, celles que l’on écoute en se baladant en robe à fleur flottant au vent, coiffée d’un grand chapeau et de gigantesques lunettes de soleil - ou en chemise / short, tongs de rigueur si vous voulez rester un peu plus viril. La fusion de ces genres offre donc une musique tout à la fois rétro et moderne, mêlant des ambiances vintage et contemporaine, tout le défi de She & Him est là, et il a été brillamment relevé.


From "Volume II'

From "Volume II'

Bobby Womack - Across The 110th Street (1972)




Across 110th Street is a thriller directed by Barry Shearet released in 1972. Often associated with blacksploitation he received a glowing reception from critics for exceeding the limits of the genre. Bobby Womack, one of the greatest authors songwriters of the 70s, signed the shimmering and stylized hymn of this film work. Used by Quentin Tarantino in Jacky Brown and Ridley Scott in American Gangster is one of the most striking pieces of a burgeoning solo discography, which began in 1968.

Meurtres dans la 110e rue (Across 110th Street) est un film policier réalisé par Barry Shearet sorti en 1972. Souvent associé à la blacksploitation, il a reçu un accueil élogieux des critiques pour avoir surpassé les limites du genre. Bobby Womack, l'un des plus grands auteurs compositeurs interprètes des années 70, a signé l'hymne chatoyant et stylisé de cette oeuvre cinématographique.
Utilisé par Quentin Tarantino dans Jacky Brown et par Ridley Scott dans American Gangster, c'est l'un des morceaux les plus saillants d'une discographie solo foisonnante, entamée dès 1968.

From 'Across The 10th Street Soundtrack" 1972

Billy Gibbons - Perfectamundo (2015)



After more than 45 years ago to spread the blues rock we love so much with ZZ Top Billy Gibbons had perhaps want to take a little air, or try something else. Rest assured, there will be some parts of alluring guitars in this surprising and quite unclassifiable album. As the main person, 'In the depths of what we do, whether with ZZ Top or Perfectamundo with this, there is the blues. This is a diamond, and we found a way to put in a new arrangement, Afro-Cuban. It really comes from the same place '. As for fun this situation where we do not expect, Gibbons began the first notes of "Got Love If You Want It", opening track, as a title of his classic repertoire. Before the Latin percussion and a much lighter melody come delve into what is actually Perfectamundo. Mixing and matching is present, there is a slight bossa nova atmosphere even if a more conventional battery comes quickly to the reinforcement of exotic percussion when it comes time to leave Gibbons in solo. Solo guitar which will be followed by a very successful organ solo from Mike Flanigan, one of three partners of BFG's (also of CSN & Y). The titles are linked by staying all in the same vein, not really come off each other, creating a jovial and unique atmosphere.

Après plus de 45 ans passés à répandre le blues rock qu’on aime tant avec les ZZ Top, Billy Gibbons avait peut-être envie de prendre un peu d’air, ou de s’essayer à autre chose.
Rassurez-vous, il y aura bien quelques parties de guitares affriolantes dans cet album surprenant et assez inclassable. Comme le dit le principal intéressé, 'Au plus profond de ce que nous faisons, que ce soit avec ZZ Top ou avec ce Perfectamundo, il y a le blues. C’est un diamant, et nous avons trouvé un moyen de le mettre dans un nouvel arrangement, afro-cubain. Il vient vraiment du même endroit'. Comme pour s’amuser de cette situation où on ne l’attend pas, Gibbons entame les premières notes de "Got Love If You Want It", titre d’ouverture, comme un titre de son répertoire classique. Avant que les percussions latines et une mélodie beaucoup plus légère ne viennent nous plonger dans ce qu’est réellement Perfectamundo. Le mélange des genres est bien présent, on retrouve une légère atmosphère bossa nova même si une batterie bien plus classique vient vite au renfort des percussions exotiques quand vient le temps de laisser Gibbons au solo. Solo de guitare qui sera suivi d’un solo d’orgue très réussi de Mike Flanigan, l’un des trois compères des BFG’s (également celui de CSN&Y). Les titres s’enchaînent en restant tous dans cette même veine, sans vraiment se détacher les uns des autres en créant une ambiance joviale et singulière.

From 'Perfectamundo' 2015

From 'Perfectamundo' 2015

Billy Gibbons - Treat Her Right
From 'Perfectamundo' 2015




Black Mountain - Wilderness Heart (2010)



Between obvious folk explosions ( 'Rollercoaster') and squirts hard almost punk ( 'Let Spirits Ride' whose riff could think of 'Paranoid' by Black Sabbath accelerated and a solo that evokes past glory days of heavy metal), the band's challenge is to successfully marry with unquestionable consistency such breviary rock for Dummies with small folk-pop jewelry ('Radiant Hearts',' Buried by Blues', 'the Space of your Mind'). This is also why Black Mountain is not a group more, or too much, the landscape already fairly populated New psyches groups. Make mingle Neil Young and Iron Maiden on the same disc, this may be the best definition I could find the talent and imagination.

Entre folk mélé d'explosions zeppeliennes évidentes ('Rollercoaster') et giclées hard presque punk ('Let Spirits Ride' dont le riff pourrait faire penser au 'Paranoïd' de Black Sabbath en accéléré et un solo qui réveille les glorieuses heures passées du heavy metal), le tour de force du groupe est de réussir à marier avec une cohérence indiscutable ce genre de bréviaire du rock pour les nuls avec de petits bijoux folk-pop ('Radiant Hearts', 'Buried by Blues', 'The Space of Your Mind'). 
C’est d’ailleurs pour cela que Black Mountain n’est pas un groupe de plus, ou de trop, dans le paysage déjà passablement peuplé des groupes néo-psychés. Faire se côtoyer Neil Young et Iron Maiden sur un même disque, c’est peut être la meilleure définition que l’on puisse trouver du talent et de l’imagination. 




From 'Wilderness Heart' 2010

From 'Wilderness Heart' 2010

Joe Bonamassa - Blues Of Desperation (2016)




Joe Bonamassa Blues went Register Of Desperation in Nashville at the Grand Victor Sound Studios and specifically to RCA Studio A, which has seen the cream of the southern scene of the 50s and madly American atmosphere of Nashville clearly rubbed off on his warm compositions . One has only to be lulled by the sweet country ballad "The Valley Runs Low" and its superb acoustic arrangements to see that the guitarist has fully taken the measure of the place it occupies in recording his record . The sound is carried by a natural resonance and a singular echo easily enhance few folk arrangements of "Livin 'Easy" especially at the brass blown emphatically. The excellent "Drive" plays on contrasts offering an adventurous piece, strangely uncluttered where Bonamassa distills her singing with a rare modesty amid mystical road trip. The battery is colossal personable and supports simple arrangements, upscale, where the guitar masterfully emerges bitumen still smoking ... An intoxicating atmosphere in which the whole troupe seems to have diving with relish.

Joe Bonamassa est parti enregistrer Blues Of Desperation à Nashville au Grand Victor Sound Studios et plus précisément au RCA Studio A qui a vu défiler tout le gratin de la scène sudiste des années 50 et l'ambiance follement américaine de Nashville déteint clairement sur ses compositions chaleureuses.
Il n'y a qu'à se laisser bercer par la douce ballade country "The Valley Runs Low" et ses superbes arrangements acoustiques pour comprendre que le guitariste a parfaitement pris la mesure du lieu qu'il occupe pour l'enregistrement de son disque. Le son est porté par une résonance naturelle et un écho singulier qui rehaussent aisément les quelques accords folk de "Livin' Easy" notamment au niveau des cuivres, soufflés avec emphase. L'excellent "Drive" joue sur les contrastes en proposant un morceau aventureux, étrangement épuré où Bonamassa distille ses vocalises avec une pudeur rare sur fond de road-trip mystique. La batterie est colossale de prestance et soutient des arrangements sobres, classieux, où la guitare émerge magistralement du bitume encore fumant...
Une ambiance enivrante dans laquelle toute la troupe semble avoir plongée avec délectation.

From 'Blues Of Desperation' 2016

Joe Bonamassa - Livin' Easy
From 'Blues Of Desperation' 2016

Jeff Larson - Left Of A Dream (2008)


Jeff Larson is the best kept secret of the rock. Left Of A Dream is just a gem. It is filled with impressive acoustic guitars, interesting lyrics, sweet voice and lush harmonies. The lyrics and the instrumentation on Ghosts of San Miguel are interesting and just amazing. Gerry Beckley and Dewey Bunnell of America added some interesting choirs and also lent their talents to the album. With Left of a Dream Jeff produced another gem, and if you like soft, soothing music with "sunny" and upbeat songs with an interesting sound, you will not be disappointed. It's a bit like visiting an old friend pleasant and reassuring. Left Of A Rock Dream!

Jeff Larson est le secret le mieux gardé du rock. Left Of A Dream est juste un vrai bijou. Il est rempli de guitares acoustiques impressionnantes, des paroles intéressantes, des voix douces et des harmonies luxuriantes. Les paroles et l'instrumentation sur Ghosts of San Miguel sont intéressants et tout simplement incroyables. Gerry Beckley et Dewey Bunnell d'América ont ajouté quelques chœurs intéressants et aussi prêté leurs autres talents à l'album.  Avec Left of a Dream Jeff a produit un autre joyau, et si vous aimez la musique douce et apaisante avec des chansons "ensoleillées" et optimistes avec un son intéressant, vous ne serez pas déçu. C'est un peu comme visiter un vieil ami agréable et rassurant. Left Of A Rock Dream !

From 'Left Of A Dream' 2008

Jeff Larson - Heart Of The Valley (2009)




This is a native author of the San Francisco Bay that already has under his belt over ten albums of high quality while not a single piece was yet reached my ears. The first listening is bluffing, one can almost hear America. Nothing very surprising because the 11 new songs that Heart Of The Valley were produced by Gerry Beckley. Dewey Bunnell, Rusty Young, Rich Campbell and Dimple Jeff also contributed to its realization. Surprising freshness, giving pride of place to acoustic guitars and voice shifted, this LP has all the ingredients for a wonderful relaxing time.

Voilà un auteur-comppsiteur natif de la baie de San Francisco qui a déjà à son compteur plus de dix albums de très grande qualité alors que pas un seul morceau n'était encore parvenu à mes oreilles.
La toute première écoute est bluffante, on croit entendre America. Rien de très surprenant car les 11 nouvelles chansons de ce Heart Of The Valley ont été produites par Gerry Beckley.
Dewey Bunnell, Rusty Young, Rich Campbell et Jeff Fossette ont également contribué à sa réalisation. Etonnant de fraîcheur, donnant la part belle aux guitares acoustiques et aux voix décalées, ce LP a tous les ingrédients nécessaires pour passer un superbe moment de détente.


From 'Heart Of The Valley' 2009

From 'Heart Of The Valley' 2009


The Rides - Pierced Arrow (2016)




Blues pure rock, burning strats of swinging sharp chords and solos and sharp vocals hoarse as if to tell the depression of modern America, this is the program that is booked. After outlining the contours of a still cloudy combination time of a first album - Can not Get Enough in 2013 - the trio ended up on stage for a few frenzied shows, liberating, unifying. The magic of music was undeniably his work. And listening Pierced Arrow, it is clear the vast plateau crossed by the three heroes of the blues. Stills, Sheperd and Goldberg exhibit their respective games with a good deal of control and sufficient to meet peak eccentricity fans surly - not affect the good old recipe of blues - and eager for new sensations. The Rides is a group rich in various sounds that rise from its foundations blues rock multifaceted ranging from edgy rockabilly ( "I Need Your Lovin '") to the ballad electric and touchy gospel ( "By My Side") through by epic tracks in the tradition of dirty blues ( "Game on", "Kickt Out of It" or "I've Got to Use My Imagination"). It is obviously in this creed that the trio excels distilling epic set pieces rock 'n roll perfectly adequate to destroy the sound of a cabriolet on the road this summer ( "Riva Diva", "Mr. policeman ") while sometimes making a last guilty pleasure listening to the sensual" I've Got to Use My Imagination ", a piece accustomed classicism but a mischievous satisfaction. Find a false note in tune with Pierced Arrow seems a quest doomed to the most bitter defeat. Especially since each piece is composed is cleverly orchestrated by Stephen Stills we had not seen since his epic also inspired show in 2008 at London's Shepherd's Bush Empire. His Fender Stratocaster roars of renewed vitality, an inexhaustible passion in the service of a sense of melody unconventional. Stills him, unjustly underrated guitarist of his generation in favor of a Neil Young often rude and unbalance finally sees the finesse of his playing glorified in songs like "Kick Out Of It" or "There Was A Place" where his keen sense of riff alongside solos built on stinging harmonies and skillful progressions that leads the listener to the confines of the contemplation of a single artist. Stills takes his cronies even beyond simple blues world by offering harmonized sublime vocals in the excellent "Virtual World" where his tired voice, damaged, builds on the strong shoulders of his two friends to better cause that thrill if especially that of a racing heart to listening to a legend of American music to the eternal innocence. Stephen Stills is huge and it proves more than ever to listen to Arrow Pierced.

Du blues rock pur et dur, des strats en feu qui balancent accords tranchants et solos affûtés et des vocalises éraillées comme pour mieux conter la dépression de l'Amérique moderne, voilà la programme qui nous est réservé. Après avoir esquissé les contours d'une association encore trouble le temps d'un premier album - Can't Get Enough en 2013 -, le trio s'est retrouvé sur scène pour quelques shows endiablés, libérateurs, fédérateurs. La magie de la musique avait indéniablement fait son oeuvre. Et à l'écoute de Pierced Arrow, force est de constater le palier immense franchi par ces trois héros du blues. Stills, Sheperd et Goldberg exhibent leurs jeux respectifs avec une bonne dose de maîtrise et une pointe d'excentricité suffisantes pour satisfaire les inconditionnels bourrus - pas touche à la bonne vieille recette du blues - et les avides de nouvelles sensations. The Rides est un groupe riche en sonorités diverses, qui élèvent depuis ses bases blues un rock aux multiples facettes allant du rockabilly énervé ("I Need Your Lovin'") à la ballade gospel électrique et ombrageuse ("By My Side") en passant par d'épiques morceaux dans la pure tradition du blues crasseux ("Game On", "Kickt Out Of It" ou encore "I've Got To Use My Imagination"). C'est évidemment dans ce credo que le trio excelle, en distillant d'épiques morceaux de bravoure rock 'n roll parfaitement adéquats pour détruire la sono d'un cabriolet sur la route de l'été ("Riva Diva", "Mr. Policeman") tout en faisant parfois durer un plaisir coupable à l'écoute du sensuel "I've Got To Use My Imagination", morceau d'un classicisme accoutumé mais d'une satisfaction espiègle. Trouver une fausse note à l'écoute de Pierced Arrow semble une quête vouée à l'échec le plus cuisant. Surtout que chaque pièce qui le compose est adroitement orchestrée par un Stephen Stills qu'on n'avait plus vu aussi inspiré depuis son show épique en 2008 au Sheperd's Bush Empire londonien. Sa Fender Stratocaster rugit d'une vivacité retrouvée, d'une fougue intarissable au service d'un sens de la mélodie hors-norme. Lui Stills, l'injustement sous-estimé guitariste de sa génération au profit d'un Neil Young souvent grossier et balourd voit enfin la finesse de son jeu magnifiée dans des morceaux comme "Kick Out Of It" ou "There Was A Place" où son sens aiguisé du riff côtoie des solos construits sur des harmonies cinglantes et des progressions habiles qui mène l'auditeur aux confins de la contemplation d'un artiste unique. Stills emmène ses compères au-delà même du simple univers blues en proposant de sublimes vocalises harmonisées dans l'excellent "Virtual World" où son chant fatigué, abîmé, s'appuie sur les épaules solides de ses deux amis pour mieux provoquer ce frisson si particulier, celui d'un coeur s'emballant à l'écoute d'une légende de la musique américaine à l'éternelle candeur. Stephen Stills est immense et il le prouve plus que jamais à l'écoute de Pierced Arrow.

From 'Pierced Arrow' 2016

From 'Pierced Arrow' 2016

From 'Pierced Arrow' 2016

The Rides - Can't Get Enough (2013)


Stephen Stills is a living legend of American music that began in the sixties with Buffalo Springfield before writing some of the most beautiful pages in the history of rock with Crosby, Stills, Nash & Young over the following decades. It is found here backed by the singer and guitarist Kenny Wayne Shepherd and the famous keyboard of the Chicago blues scene Barry Goldberg to resume with gusto, their sauce, classic Muddy Waters ( 'Honey Bee'), Elmore James ( 'Talk To me Baby'), Neil Young ('Rockin 'In The Free World') or Iggy Pop & The Stooges ('Search and Destroy'). Stock selection was a natural on the basis of organic pieces that do not sound dated at all but extremely modern and muscular! Although separated by age, their passion for the blues has operated a real chemistry in the studio and has truly transcended them! Some connections only to LA EastWest Studios on Sunset Boulevard and magic did the rest.

Stephen Stills est une légende vivante de la musique américaine qui débuta dans les sixties avec Buffalo Springfield avant d'écrire quelques unes des plus belles pages de l'histoire du rock avec Crosby, Stills & Nash au cours des décennies suivantes.
On le retrouve ici épaulé par le guitariste chanteur Kenny Wayne Shepherd et par le fameux clavier de la scène blues de Chicago Barry Goldberg pour reprendre avec brio, à leur sauce, des classiques de Muddy Waters ("Honey Bee"), Elmore James ("Talk To Me Baby"), Neil Young ("Rockin' In The Free World") ou encore Iggy Pop & The Stooges ("Search and Destroy"). Le choix des titres s'est fait naturellement sur la base de morceaux organiques qui ne sonnent pas du tout datés mais terriblement modernes et musclés ! Bien que séparés par l'âge, leur passion du blues a opéré une véritable alchimie en studio et les a véritablement transcendés ! Quelques prises seulement aux EastWest Studios de LA sur Sunset Boulevard et la magie a fait le reste.

2013