Blues pure rock, burning strats of swinging sharp chords and solos and sharp vocals hoarse as if to tell the depression of modern America, this is the program that is booked. After outlining the contours of a still cloudy combination time of a first album - Can not Get Enough in 2013 - the trio ended up on stage for a few frenzied shows, liberating, unifying. The magic of music was undeniably his work. And listening Pierced Arrow, it is clear the vast plateau crossed by the three heroes of the blues. Stills, Sheperd and Goldberg exhibit their respective games with a good deal of control and sufficient to meet peak eccentricity fans surly - not affect the good old recipe of blues - and eager for new sensations. The Rides is a group rich in various sounds that rise from its foundations blues rock multifaceted ranging from edgy rockabilly ( "I Need Your Lovin '") to the ballad electric and touchy gospel ( "By My Side") through by epic tracks in the tradition of dirty blues ( "Game on", "Kickt Out of It" or "I've Got to Use My Imagination"). It is obviously in this creed that the trio excels distilling epic set pieces rock 'n roll perfectly adequate to destroy the sound of a cabriolet on the road this summer ( "Riva Diva", "Mr. policeman ") while sometimes making a last guilty pleasure listening to the sensual" I've Got to Use My Imagination ", a piece accustomed classicism but a mischievous satisfaction. Find a false note in tune with Pierced Arrow seems a quest doomed to the most bitter defeat. Especially since each piece is composed is cleverly orchestrated by Stephen Stills we had not seen since his epic also inspired show in 2008 at London's Shepherd's Bush Empire. His Fender Stratocaster roars of renewed vitality, an inexhaustible passion in the service of a sense of melody unconventional. Stills him, unjustly underrated guitarist of his generation in favor of a Neil Young often rude and unbalance finally sees the finesse of his playing glorified in songs like "Kick Out Of It" or "There Was A Place" where his keen sense of riff alongside solos built on stinging harmonies and skillful progressions that leads the listener to the confines of the contemplation of a single artist. Stills takes his cronies even beyond simple blues world by offering harmonized sublime vocals in the excellent "Virtual World" where his tired voice, damaged, builds on the strong shoulders of his two friends to better cause that thrill if especially that of a racing heart to listening to a legend of American music to the eternal innocence. Stephen Stills is huge and it proves more than ever to listen to Arrow Pierced.
Du blues rock pur et dur, des strats en feu qui balancent accords tranchants et solos affûtés et des vocalises éraillées comme pour mieux conter la dépression de l'Amérique moderne, voilà la programme qui nous est réservé. Après avoir esquissé les contours d'une association encore trouble le temps d'un premier album - Can't Get Enough en 2013 -, le trio s'est retrouvé sur scène pour quelques shows endiablés, libérateurs, fédérateurs. La magie de la musique avait indéniablement fait son oeuvre. Et à l'écoute de Pierced Arrow, force est de constater le palier immense franchi par ces trois héros du blues. Stills, Sheperd et Goldberg exhibent leurs jeux respectifs avec une bonne dose de maîtrise et une pointe d'excentricité suffisantes pour satisfaire les inconditionnels bourrus - pas touche à la bonne vieille recette du blues - et les avides de nouvelles sensations. The Rides est un groupe riche en sonorités diverses, qui élèvent depuis ses bases blues un rock aux multiples facettes allant du rockabilly énervé ("I Need Your Lovin'") à la ballade gospel électrique et ombrageuse ("By My Side") en passant par d'épiques morceaux dans la pure tradition du blues crasseux ("Game On", "Kickt Out Of It" ou encore "I've Got To Use My Imagination"). C'est évidemment dans ce credo que le trio excelle, en distillant d'épiques morceaux de bravoure rock 'n roll parfaitement adéquats pour détruire la sono d'un cabriolet sur la route de l'été ("Riva Diva", "Mr. Policeman") tout en faisant parfois durer un plaisir coupable à l'écoute du sensuel "I've Got To Use My Imagination", morceau d'un classicisme accoutumé mais d'une satisfaction espiègle. Trouver une fausse note à l'écoute de Pierced Arrow semble une quête vouée à l'échec le plus cuisant. Surtout que chaque pièce qui le compose est adroitement orchestrée par un Stephen Stills qu'on n'avait plus vu aussi inspiré depuis son show épique en 2008 au Sheperd's Bush Empire londonien. Sa Fender Stratocaster rugit d'une vivacité retrouvée, d'une fougue intarissable au service d'un sens de la mélodie hors-norme. Lui Stills, l'injustement sous-estimé guitariste de sa génération au profit d'un Neil Young souvent grossier et balourd voit enfin la finesse de son jeu magnifiée dans des morceaux comme "Kick Out Of It" ou "There Was A Place" où son sens aiguisé du riff côtoie des solos construits sur des harmonies cinglantes et des progressions habiles qui mène l'auditeur aux confins de la contemplation d'un artiste unique. Stills emmène ses compères au-delà même du simple univers blues en proposant de sublimes vocalises harmonisées dans l'excellent "Virtual World" où son chant fatigué, abîmé, s'appuie sur les épaules solides de ses deux amis pour mieux provoquer ce frisson si particulier, celui d'un coeur s'emballant à l'écoute d'une légende de la musique américaine à l'éternelle candeur. Stephen Stills est immense et il le prouve plus que jamais à l'écoute de Pierced Arrow.
From 'Pierced Arrow' 2016
From 'Pierced Arrow' 2016
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