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Rock Music Blog

lundi 30 août 2021

Cottonwood - Camaraderie (1971)

 


Cottonwood, the 1971 ABC Dunhill band, was a classic product of the times and cultural metamorphosis unfolding throughout the West Coast in the late ’60s. Los Angeles was a hotbed of diverse musical activity, and Hollywood bulged with record companies big and small looking to sign bands which happened to enjoy a discernible difference or unique sound, qualities that those companies could exploit for potentially explosive profits.

The strictly psychedelic sound which had dominated the West Coast scene for several years was starting to give way to new influences, and fusions of various sorts began to appear in the local clubs and on the radio stations which played a broader range of music. Doug Weston’s Troubadour Club on Santa Monica Boulevard was arguably the epicenter of the transformation, a sort of petri-dish of mutating musical influences, starting it would seem with the formation of the Byrds, rising out of strictly folk influences to become the nascent electric folk/country paragon.

The blues influence was ever present, but a decidedly southern flavor began appear in ostensible Cajun borrowings from musicians like Mac Rebbenac, aka Dr. John. Faux cajun bands like Creedence Clearwater dominated airwaves. Country influences had also appeared, making it acceptable to use traditional country instruments like a lap steel or dobro, in a rock band. The Byrds, Linda Ronstadt, Buffalo Springfield, Poco, the Nitty Gritty Dirt Band, Crosby Stills, Nash, and Young, as a start, opened the doors for many musicians to try their hands at incorporating country styles and instruments. 


Dans l'effervescence des années 60, Cottonwood, ce label ABC Dunhill de 1971, se dressait tel un colosse, incarnant à lui seul le tourbillon culturel qui agitait la côte ouest. À Los Angeles, foyer brûlant de créativité, la scène musicale bourdonnait d'activité, tandis que Hollywood était le terrain de jeu de labels avides, à la recherche de pépites musicales prêtes à exploser et à rapporter gros.

Le son psychédélique, roi incontesté de la scène ouest, se faisait lentement avaler par de nouvelles influences. Dans les clubs locaux et sur les ondes radio, une diversité sonore émergeait, offrant un panorama musical plus riche que jamais. Le Troubadour Club, repaire de Doug Weston sur Santa Monica Boulevard, devenait le laboratoire de cette transformation, où les genres se mélangeaient et se réinventaient, des racines folk des Byrds aux premières étincelles du rock électrifié.

Le blues, indéniablement présent, laissait peu à peu place à une essence sudiste, puisant ostensiblement dans le répertoire cajun de musiciens tels que Mac Rebbenac, alias Dr. John. Des groupes aux sonorités cajuns, à l'instar de Creedence Clearwater, dominaient les ondes. Les influences country, quant à elles, gagnaient en puissance, ouvrant la voie à l'intégration d'instruments traditionnels comme le lap steel ou le dobro dans le rock. Les Byrds, Linda Ronstadt, Buffalo Springfield, Poco, le Nitty Gritty Dirt Band, Crosby Stills, Nash et Young semaient ainsi les graines d'une nouvelle ère musicale, incitant une génération de musiciens à explorer et à fusionner divers styles et instruments country dans leur musique.


Tracklist :

1. Cottonwood - 03:02
2. Thank You Mr.Man - 02:28
3. Passin' Through (Gary Rowles) - 02:32
4. In My Life - 03:31
5. Red - 03:21
6. 50 LBS Of Smile - 03:02
7. Now Is The Time (Gary Rowles) - 02:39
8. Holdin' On - 03:00
9. Pacoy - 02:06
10.Mother Earth (I Love You) (Gary Rowles) - 02:25

Line-up :
`
Gary Rowles - Guitar, Vocals
Doug Phillips - Vocals
David Vaccaro
Rick Allan - Bass

Listen :

1971



Armageddon - Armageddon (1969)

 


The core players of The Kitchen Cinq re-assembled as Armageddon and released one eponymous album for Jimmy Bowen’s Amos Records. Armageddon is your standard California psychedelic folk/blues rock by way of Texas, which is to say a twangier country cousin to The Byrds and Buffalo Springfield. (Future Byrds bassist Skip Battin appears to have joined the band briefly.)

The Kitchen Five, ces adeptes du renouveau folk rock, viennent de resurgir de l’ombre sous un nouveau nom frappant, Armageddon. Oui, Armageddon, comme le cataclysme biblique, mais aussi comme une promesse de révolution sonore. Ce groupe, qui avait laissé une empreinte indélébile sur la scène californienne, revient avec un album éponyme signé chez Amos Records, sous la houlette du légendaire Jimmy Bowen. Pour ceux qui ne le savent pas, Bowen est un magnat de la production, un visionnaire derrière des albums phares qui ont redéfini le paysage musical des années 60 et 70.

Le son d'Armageddon est une distillation pure et âpre du folk rock psychédélique et du blues rock, avec une teinte texane qui le distingue clairement de la scène californienne typique. Imaginez le twang country des prairies texanes fusionné avec l'éther psychédélique des Byrds et la structure rythmique incisive de Buffalo Springfield. Le résultat est un son qui vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. C’est un cousin plus rustique et sauvage de ces deux géants de la scène folk rock, un hommage aux racines tout en se projetant résolument vers l’avenir.

Et parlant des Byrds, il est impossible de ne pas mentionner la contribution notable de Skip Battin. Oui, Skip Battin, futur bassiste des Byrds, a brièvement rejoint Armageddon, ajoutant une couche supplémentaire de crédibilité et de talent à ce supergroupe. Battin, connu pour son jeu de basse fluide et ses compétences en écriture, a apporté une dimension supplémentaire à la musique d'Armageddon, renforçant leur son de manière significative.

L'album éponyme d'Armageddon est une odyssée sonore. Des morceaux comme "Out of the Blue" et "Requiem for a Dream" oscillent entre des rythmes hypnotiques et des envolées lyriques. Les riffs de guitare sont acérés, les lignes de basse profondes et les percussions, méticuleusement arrangées, martèlent avec une précision militaire. Les paroles, souvent introspectives et poétiques, explorent des thèmes de désillusion, d’espoir et de rébellion. Elles sont portées par des voix qui oscillent entre le mélancolique et le passionné, capturant l’essence même du mouvement folk rock tout en le propulsant vers de nouveaux horizons.

La production de Jimmy Bowen ne passe pas inaperçue. Sa capacité à extraire le meilleur de chaque artiste est évidente dans chaque piste. Bowen a créé un paysage sonore où chaque instrument trouve sa place, où chaque note a une résonance qui va au-delà du simple plaisir auditif pour toucher l’âme.

En résumé, Armageddon ne se contente pas de ressusciter le passé glorieux de The Kitchen Five. Ils réinventent le folk rock psychédélique et le blues rock en y injectant une dose de dynamisme texan, créant une musique à la fois familière et révolutionnaire. Pour ceux qui croyaient que le genre avait atteint son apogée avec les Byrds et Buffalo Springfield, Armageddon prouve qu'il y a encore de nouvelles frontières à explorer, de nouveaux sommets à atteindre. Ce groupe est une force avec laquelle il faut compter, et leur album éponyme est un must pour tout amateur de rock authentique et audacieux.




Tracklist

Armageddon Theme 4:12
Water Lilly 3:34
Another Part Of Our Life 5:00
Come Tomorrow 3:47
Cold Cold Tracks 3:19
Cave Of The Winds 4:05
The Lamp 2:33
Bilbo Baggins 3:58
Tales Of Brave Ulysses 5:06
The Magic Song 4:09


Line-up

Bass – Robert Ledger
Drums, Vocals – John Stark (2)
Guitar, Vocals – James Parker, Mark Creamer

Listen

1969

Label Amos Records | Références | Discogs