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Rock Music Blog

mercredi 3 août 2016

Joan Osborne - Relish (1995)





In short, this album is a concentrate of 12 beautifully melancholic songs. From the first notes of this album, you soon realize that one embarks on a journey full of emotions. Joan Osborne is these artists who do not need to do too much to seduce you: their music is rich, authentic and envoutante.Dans this alchemy blues, folk, rock and country, the beautiful singer plays with his voice and emotions, from melancholy to the cheeky humor to make his stories more alive and close to us. Each title has the temperament, and finally, the tube 'One of us' seems rather pale amidst wonders as 'St Teresa', 'Spider Web', 'Help Me' or very strong 'Right Hand Man'.

Pour faire court, cet album est un concentré de 12 titres superbement mélancoliques.
Dès la première note de cet album, on comprend vite que l'on s'embarque pour un voyage chargé d'émotions. Joan Osborne est de ces artistes qui n'ont pas besoin d'en faire trop pour vous séduire : leur musique est riche, authentique et envoutante.Dans cette alchimie de blues, folk, rock et country, la belle chanteuse joue avec sa voix et ses émotions, de la mélancolie à l'humour déluré, pour rendre ses récits plus vivants et proches de nous. Chaque titre a du tempérament, et finalement, le tube 'One of us' paraît plutôt pâle au milieu de merveilles comme 'St Teresa', 'Spider Web', 'Help Me' ou le très énergique 'Right Hand Man'.

1995

Blondie - Parallel Lines (1978)




The road was paved for the sextet that was bound shot with this Parallel Lines. And he did better than that, he managed to reach the musical and commercial peak of his long career (late reformation included) with no less than six singles extracted twelve pieces whose immense 'Heart of Glass' which toured the world, comes with its intro and video, both entered the myth since. Adult Harry's voice easily gives half the job; 33 years the singer demonstrated an astounding vocal maturity, allowing it to extend its voice spectrum in all styles. Grunting and growling on the energetic 'One Way Or Another', asked and dreamy on "Fade Away And Radiate" (on which the inevitable Robert Fripp just ask her inspired claw), sighing on 'Pretty Baby', niaiseuse on "Heart of Glass ", the friend Debbie shows his talent without embarrassment to all passants.Disco, Hard Rock, Punk, Pop, Ballad, these patchwork of styles which, once cooked according to recipe Blondie fit perfectly together after another to form Parallel Lines which, 20 million copies sold later, continues to amaze and seduce appropriateness, effectiveness and especially its energy.

La route était tracée pour le sextet qui ne pouvait manquer son coup avec ce Parallel Lines. Et il fit bien mieux que ça, il parvint à atteindre le sommet musical et commercial de sa longue carrière (reformation tardive comprise) avec pas moins de six singles extraits sur douze morceaux dont l'immense 'Heart of Glass' qui fit le tour du monde, fourni avec son intro et son clip, tous deux entrés dans le mythe depuis. La voix adulte de Harry s'octroie facilement la moitié du boulot ; à 33 ans la chanteuse fait preuve d'une maturité vocale confondante, lui permettant d'étendre son spectre vocal à tous les styles. Grognant et feulant sur l'énergique 'One Way Or Another', posée et rêveuse sur 'Fade Away And Radiate" (sur lequel l'inévitable Robert Fripp vient poser sa griffe inspirée), soupirante sur 'Pretty Baby', niaiseuse sur "Heart Of Glass", l'amie Debbie montre sans gêne son talent à tous les passants.Disco, Hard-Rock, Punk, Pop, Ballade, ensemble hétéroclite de ces styles qui, une fois cuisinés suivant la recette Blondie s'intègrent parfaitement les uns à la suite des autres pour former Parallel Lines lequel, 20 millions d'exemplaires vendus plus tard, continue d'étonner et de séduire par sa justesse, son efficacité et surtout son énergie.

1978

Iggy Pop - Lust For Life (1977)



The aggressiveness of 'Lust For Life' on terror 'Neighborhood Threat', through the rousing 'The Passenger' carelessness or folly of Success', Iggy Pop here throws the foundations of a new rock, who yelled and feels good, in full punk effervescence of the 70s! Here we find the raw material which operates Iggy: rock and electricity. Written in collaboration with David Bowie -The Dandy-, the album is very silky, worked and prodigious vocal harmonies.

De l'agressivité de 'Lust For Life' à la terreur de 'Neighborhood Threat', en passant par la nonchalance entraînante de 'The Passenger' ou la folie de 'Success', Iggy Pop jette ici les bases d'un rock nouveau, qui gueule et fait du bien, en pleine effervescence punk des années 70 !
On retrouve ici la matière brute qui fait marcher Iggy  : rock et électricité. Ecrit en collaboration avec David -le Dandy- Bowie, l'album reste très soyeux, travaillé et les harmonies vocales prodigieuses.

1977

Lucinda Williams - Car Wheels On A Gravel Road (1998)




This album will be projected Lucinda Williams to its rightful place at the head of all alternative country charts in the year of its release in 1998. However, in terms of media coverage, Lucinda will not have done more for the latter than for previous four. This is only a just reward. Since 1979, the most overwhelming singer-guitarist South America has continued to write songs that touch the heart. It is this wounded voice, these are the chord sequences weightless, natural and obvious, and it's always a band dedicated to the lady musicians, like the very inspired guitarist Gurf Morlix saving her notes for deliver the most accurate of them round a refrain. After there are the stories, often desperate without ever resigned. Lucinda Williams, who seems to live in a broken world, surrounded by fragile she still has no rival (e) to express the loneliness and the pain.

Cet album aura projeté Lucinda Williams à sa juste place, en tête de tous les charts de country alternative l'année de sa sortie en 1998. Pourtant, en termes de médiatisation, Lucinda n'aura pas fait davantage pour celui-ci que pour les quatre précédents. Ce n'est qu'un juste retour des choses. Depuis 1979, la chanteuse-guitariste la plus bouleversante du sud de l'Amérique n'a cessé d'écrire des chansons qui touchent au coeur. C'est cette voix blessée, ce sont ces suites d'accords en apesanteur, naturels et évidents, et c'est toujours une bande de musiciens dévoués à la dame, à l'image du très inspiré guitariste Gurf Morlix qui économise ses notes pour livrer les plus exactes d'entre elles au détour d'un refrain. Après il y a les histoires, souvent désespérées sans être jamais résignées. Lucinda Williams, qui semble vivre dans un univers accidenté, entourée de plus fragiles qu'elle encore, n'a pas de rival(e) pour exprimer ces solitudes et ces douleurs.



Adele Harley - Come Into My Life (2010)




A blonde who sings reggae, that could spice up the genre. Born in England, Adele Harley studied music and singing at the age of 5 years. Strongly influenced by reggae as a teenager, she became a chorister alongside local reggae artists and will fly to Europe to tour as an artist full. Often compared to great singers like Marcia Griffiths and Janet Kay, Adele released a first album in 2010 entitled Come Into My Life. Adele now returns to Jamaica where she wrote and recorded with Rory artist. And like many British artists Adele Harley knows that breaking into the American and Jamaican market is not easy, but this young artist already has a nice fan base in both countries, and will join again in a few months Jamaica to record new songs.

Une blondinette qui chante du reggae, voilà qui pourrait épicer le genre. Née en Angleterre, Adele Harley a étudié la musique et le chant dès l'âge de 5 ans. Fortement influencée par le reggae à l'adolescence, elle deviendra choriste aux côtés d'artistes reggae locaux et s'envolera en Europe pour faire une tournée en tant qu'artiste à part entière. Souvent comparée à de grandes chanteuses telles que Marcia Griffiths ou Janet Kay, Adele a sorti un premier album en 2010 intitulé Come Into My Life. Adele revient actuellement de la Jamaïque où elle a écrit et enregistré avec l'artiste Rory. Et comme pour de nombreux artistes britanniques, Adele Harley sait que percer sur le marché américain et jamaïcain n'est pas chose aisée, mais cette jeune artiste compte déjà une belle base de fans dans ces deux pays, et rejoindra de nouveau dans quelques mois la Jamaïque afin d'enregistrer de nouveaux titres.

2010

Melody Gardot - Currency Of Man (2015)





It is likely that this album will sign the timing Melody Gardot will mark his passage into the world of great jazz singers. With Currency of Man, a turn is taken. First, the voice has gained in density, heat and depth to the point of tearing your chills down very low when in range. Secondly, because everything has been captured and played with musicians playing together, training, studio, Melody Gardot singing live with his companions which creates some urgency. Finally, because the sound engineer, French, achieved a fabulous job so that each instrument is exactly his place, everything melts and is completed as a sophisticated canvas. And the music is superb passing constantly nostalgic lament unbridled rock while visiting what marriage modern jazz and mastered a pop quality can do better. It makes enchanted and shook listening to the largest - by far - Melody Gardot opus.

Il est probable que cet album signera le moment auquel Melody Gardot marquera son passage dans le monde des grandes chanteuses de jazz.  Avec Currency of Man, un virage est pris. D'abord, la voix a gagné en densité, en chaleur et en profondeur au point de vous arracher des frissons lorsqu'elle descend très bas dans la tessiture. Ensuite parce que tout a été joué et capté avec des musiciens jouant ensemble, en formation, en studio, Melody Gardot chantant en live avec ses accompagnateurs ce qui crée une certaine urgence. Enfin, parce que l'ingénieur du son, français, a réalisé un travail fabuleux au point que chaque instrument trouve exactement sa place, que tout se fond et se complète comme dans une toile sophistiquée. Et puis, la musique est superbe passant sans cesse de la complainte nostalgique à un rock débridé, tout en visitant ce que le mariage d'un jazz moderne maîtrisé et d'une pop de qualité peut faire de mieux. On sort ébaudi, enchanté et secoué de l'écoute du plus grand - et de loin - disque de Melody Gardot.

Melody Gardot - Same To you


From 'Currency Of Man', 2015

From 'Currency Of Man', 2015

From 'Currency Of Man', 2015

Pink Floyd - More (1969)



Released just after A Saucerful Of Secrets, to a period or David Gilmour had finally decided to replace Syd Barrett, More is a transition album. It is also absolute proof that the group could survive the loss of its leader. Floyd did not know exactly where he was and he groped in the dark, trying everything and anything. Sometimes failing. often succeeding. Success begins with the upsetting 'Cirrus Minor'. An aerial pastoral acoustic guitar, rocked by the songs of birds, which is lost in long webs of the Farfisa organ Rick Wright. Sublime. Then comes the most "rock" song ever recorded by the group: 'The Nile Song'. A song almost "metal" sung loudly by Gilmour shattering look distorted chords. In total contrast is as hazy vibes 'Crying Song' takes over for a ride lysergic, psychedelic so that pure water would become hallucinogenic. The disc offers a host of pieces of this kind, more or less noisy, or Spanish-speaking bluesies which are considered much like compositions "pre ambient", consume a soft quietness ad hoc, without much requirement. After the break halftone was immediately entitled to a double uppercut, with two of the best rides composed by Floyd during his career: the acoustics and soft 'Green is The Colour' sung by Waters and atmospheric 'Cymbaline' carried by the voice of Gilmour (with this fabulous refrain "it's high time, Cimbaline, please wake me."). Chills ... More, the film by Barbet Schroeder, despite his blunders, retained a certain charm thanks to the beauty breathtaking actress Mimsy Farmer and wild landscapes of Ibiza crushed sun. Floyd disc, he remained a full trip, sprung from a time when youth still believed he could change the world through love, while the merchants from the temple were already preparing to take power ...

  Sorti juste après Saucerful Of Secrets, à une période ou David Gilmour s'était résolu finalement à remplacer Syd Barrett, More est un album de transition. Il est aussi la preuve absolue que le groupe pouvait survivre à la perte de son leader. Le Floyd ne savait pas très bien où il allait et il tâtonnait dans l'obscurité, essayant tout et n'importe quoi. Échouant parfois. Réussissant souvent.
Une réussite qui commence par le bouleversant 'Cirrus Minor'. Une pastorale aérienne à la guitare sèche, bercée par des chants d'oiseaux, qui s’abîme dans de longues nappes de l'orgue Farfisa de Rick Wright. Sublimissime. Puis arrive le morceau le plus "rock" jamais enregistré par le groupe : 'The Nile Song'. Une chanson presque "metal" chantée à tue-tête par un Gilmour qui fracasse l'air d'accords distordus. En contraste total, c'est alors que le vibraphone brumeux de 'Crying Song' prend le relais pour une balade lysergique, tellement psychédélique que de l'eau pure en deviendrait hallucinogène. Le disque propose une kyrielle de morceaux de ce genre, plus ou moins bruitistes, bluesies ou hispanisants qui sont à considérer un peu comme des compositions "pré ambient", à consommer dans une douce quiétude ad hoc, sans trop d'exigence.
Après cette pause en demi-teinte, on a aussitôt droit à un double uppercut, avec deux des meilleures balades composées par le Floyd au cours de toute sa carrière: l'acoustique et tendre 'Green is The Colour' chantée par Waters et l'atmosphérique 'Cymbaline' portée par la voix de Gilmour (avec ce refrain fabuleux "It's high time, Cimbaline, please wake me."). Frissons ...
More, le film de Barbet Schroeder, malgré ses maladresses, a conservé un certain charme grâce à la beauté à couper le souffle de l'actrice Mimsy Farmer et aux paysages sauvages d'Ibiza écrasés de soleil. Le disque du Floyd, lui, est resté un trip intégral, jailli d'une époque où la jeunesse croyait encore pouvoir changer le monde par l'amour, alors que les marchands du temple se préparaient déjà à prendre le pouvoir...`

1969



Mondo Drag - Mondo Drag (2015)




Mondo Drag is a group of young Americans who settled in Oakland and who share their passion for psych rock, progressive rock and all their variants. With this magnificent opus, they clearly show their love for a musical mind, without remaining partitioned behind stylistic barriers. Fans deMagma, King Crimson and other Yes, the California Adoption give free rein to their wildest imagination and that makes a world of good to the ears! What's nice is that all this is in any case young people nostalgic navel magnet polishing the handle of their guitars, but simply a re-appropriation of a free spirit linked at one time. It's so good to taste it again!

Mondo Drag est un groupe de jeunes américains venus s'installer à Oakland et qui partagent leur passion pour les psych rock, progressive rock et toutes leurs variantes. Avec ce splendide opus, ils affichent clairement leur amour pour un esprit musical, sans pour autant rester cloisonnés derrière des barrières stylistiques. Fans deMagma, King Crimson et autre Yes, les californiens d'adoption laissent libre cours à leur imagination la plus débridée et ça fait un bien fou aux oreilles ! Ce qui fait plaisir c'est que tout ceci n'est en aucun cas du nombrilisme passéiste de jeunes gens aimant astiquer le manche de leurs guitares, mais simplement une réappropriation d'un esprit libre lié à une certaine époque. Qu'il est bon de s'y replonger !

2015

Anderson/Stolt - Invention Of Knowledge




Sixty-five minutes of music divided into four large chapters, themselves divided into titles (except the last) that, musically, have no real transition, here's what you offer both maestro. From the first minutes of the first title, 'Invention', we are bathed in a delicious mixture of esotericism, cheerfulness and exoticism. There are of course the voice feature of Jon, a musical line jerky, countless voices (sitar, tubular bells, xylophone, mandolin, harmonica), keyboards reasons that spring from here and there, many choirs, as well as a minimum of four transitions in summary form, pause, bass solo, recovery or solo singing. I can not help thinking of all those Yes albums such as Keys to Ascension or Close to the Edge.

Soixante-cinq minutes de musique, divisées en quatre gros chapitres, eux-mêmes divisés en titres (à part le dernier) qui, musicalement, n'ont pas de réelle transition, voici ce que vous proposent les deux maestro. Dès les premières minutes du premier titre, 'Invention', nous sommes baignés dans un délicieux mélange d'ésotérisme, de gaieté et d'exotisme. On retrouve bien sûr la voix caractéristique de Jon, une ligne musicale sautillante, des sonorités innombrables (sitar, cloches tubulaires, xylophone, mandoline, harmonica), des motifs de claviers qui jaillissent de-ci de-là, de nombreux chœurs, ainsi qu'un minimum de quatre transitions en forme de résumé, de pause, de solo de basse, de reprise ou de chant solitaire. Je ne peux pas m'empêcher de penser à tous ces albums de Yes tels que Keys to Ascension ou autres Close to the Edge.

Anderson/Stolt - Knowing

From 'Invention Of Knowledge', 2016

From 'Invention Of Knowledge', 2016

Gorilla Pulp - Peyote Queen (2016)



Here is an album of heavy stoner rock Gorilla Pulp Italian. Actually, it is the superb cover of this album, which was immediately hooked. The first notes cling well too, and then the following also. And it's like that all along. It's heavy on top of heavy crude, not for a second squared. This is pure electricity, DC. And current flows briskly! Come, friend, branch down on this electrifying album and let yourself get drunk (or perhaps even burned if you let your fingers in the socket ...).

Voici un album de heavy stoner rock des italiens Gorilla Pulp. A vrai dire, c'est la superbe pochette de cet album qui m'a immédiatement accroché. Les premières notes accrochent bien elles aussi, puis les suivantes également. Et c'est comme ça tout du long. C’est du lourd par-dessus du lourd, du brut, pas équarri pour une seconde. C’est de l’électricité pure, du courant continu. Et le courant passe allègrement ! Allez, l’ami, branche-toi sur cet album électrisant et laisse-toi enivrer (ou peut-être même griller si tu laisses les doigts dans la prise ...).

2016

Mondo Drag - The Occultation Of Light (2016)



A few months after their fabulous self-titled album released in 2015, Mondo Drag out Occultation Of Light, a new desire to psyche album. This is an output pace that reminds us the glorious 60/70, where cosmic killings were linked throughout the year ... With these young people who reinvent brilliantly psychedelic pop of the late sixties, we still have right to authentic time travel expenses paid.

Quelques mois seulement après leur fabuleux album éponyme distribué en 2015, les Mondo Drag sortent Occultation Of Light, un nouvel album psyché à souhait. Voilà un rythme de sortie qui n'est pas sans nous rappeler les glorieuses années 60/70, où les tueries cosmiques s'enchaînaient tout au long de l'année... Avec ces jeunes gens qui réinventent avec brio la pop psychédélique de la fin des sixties, nous avons encore droit à un authentique voyage dans le temps tous frais payés.

2016

Steppenwolf - Steppenwolf (1968)





Sulfur precursor of hard rock, Steppenwolf is one of the first groups to slide heavy metal. From its side stirrer and protest, Steppenwolf has, via a mature writing, personified social unrest, political and philosophical affecting the late 60's. An aggressive image, sulphurous and rebellion then stuck with the band John Kay, noticeable from the first released in early 1968. Heavy, hard, powerful, but especially wonderful, it carries a lot of memorable titles including Born to be Wild, while second single of Steppenwolf, the soundtrack of Easy Rider and popularized the bikers and the Hells Angels worldwide appropriated and the Pusher, controversial version of the drug. To treat his communication, was found better. Steppenwolf is an icon of the room against-culture.

Sulfureux précurseur du hard rock, Steppenwolf est un des premiers groupes à glisser vers le heavy metal. De par son côté agitateur et contestataire, Steppenwolf a, via une écriture mature, personnifié les troubles sociaux, politiques et philosophiques affectant la fin des 60’s. Une image agressive, sulfureuse et de rébellion colle alors à la peau de la bande à John Kay, perceptible dès le premier sorti au début de l’année 1968. Lourd, dur, puissant, mais surtout merveilleux, il véhicule un lot de titres mémorables dont Born To Be Wild, alors second single de Steppenwolf, que la bande-son d’Easy Rider popularise et que les bikers et les Hell’s Angels du monde entier s’approprient, ainsi que The Pusher, version polémique sur la drogue. Pour soigner sa communication, on n’a pas trouvé mieux. Steppenwolf est une icône de la contre-culture ambiante.

AC/DC - Highway To Hell ( Best Live Videos)


AC/DC - Highway To Hell

May Blitz - May Blitz (1970)



May Blitz plays heavy rock with blues overtones and some progressive tendencies. Formed in 1969, this power trio Cream influenced by that gathers around the drummer Tony Newman (former Jeff Beck Group) Canadians James Black (guitar and vocals) and Reid Hudson (bass and vocals) has taken its final line-up a few weeks before recording his first album. The robust and aggressive sound, lacerated guitar riffs with impressive feedback, not lacking in panache, and the disc has its good moments but also immaturity. To make matters worse, it is packaged in an attractive pouch though surprisingly little about the purely artistic: it was designed by Tony Benyon.

May Blitz joue un Rock lourd avec des relents de blues et quelques velléités progressives. Formé en 1969, ce power trio influencé par Cream qui réunit autour du batteur Tony Newman (ex-Jeff Beck Group) les Canadiens James Black (guitare et chant) et Reid Hudson (basse et chant) n'a pris son line-up définitif que quelques semaines avant l'enregistrement de son premier album éponyme. Le son robuste et agressif, lacéré de riffs de guitare au feedback impressionnant, ne manquait pas de panache et le disque a ses bons moments mais il manque aussi de maturité. Pour ne rien arranger, il est emballé dans une pochette peu attractive quoique surprenante sur le plan purement artistique : elle a été dessinée par Tony Benyon.


1970

Moonkings - Moonkings (2016)



Put on your spacesuits because it goes to the heart of the 70 ... the sound is decidedly vintage guitar solos to the Led Zep and vocally we want to say "Robert Plant out from this body! " More than half of this album offers us rhythmical songs and hard-rockers to desire as 'Close to You' - 'Line of Fire' - 'Lust and Lies' or 'Steal Away' the rest being dedicated to beautiful slows as 'Breathing' with background strings range, 'One Step Behind' that grows to dream and 'Out of Reach', listening to two as romantic wish! Obviously with a guitarist as Vandenberg impossible to avoid filling: guitar there than that! For fans, the effects are saturated , a lot of wha-wha guitars but the musician is inventive and the sound is not the same throughout the album. The voice is a place among all the instruments and some superimposed choirs are welcome.

For fans of the hard rock of the 70's ...Mettez vos scaphandres car on plonge au cœur des années 70…le son est résolument vintage avec des solos de guitare à la Led Zep et vocalement on a envie de dire « Robert Plant, sors de ce corps ! »
Plus de la moitié de cet album nous offre des chansons bien rythmées et hard-rockeuses à souhait comme 'Close to You' – 'Line of Fire' – 'Lust and Lies' ou 'Steal Away' le restant étant dédié à de très beaux slows tels que 'Breathing' avec une plage de cordes en fond, 'One Step Behind' qui pousse à la rêverie et 'Out of Reach', à écouter à deux car romantique à souhait !
Evidemment avec un guitariste comme Vandenberg impossible d’éviter le remplissage : de la guitare il n’y a que ça ! Avis aux amateurs, les effets sont saturés et bien grailleux, les solos à la wha-wha mais le musicien est inventif et le son n’est pas pareil dans tout l’album. Le vocal trouve une place de choix parmi tous les instruments et les quelques chœurs surajoutés sont bienvenus.
Pour amateurs du hard rock des 70's ...

Moonkings - Lust And Lies

From 'Moonkings', 2016


Cheap Trick - Bang, Zoom, Crazy ... Hello (2016)



Cheap Trick returns to a classic rock, and that's fine! This slightly modified training remains a real rock n'roll group and always fun. You feel it with downright Bowien 'When I Wake Up', which keeps the key mid-tempo hard in the outside or walk through the very Kissien 'Do You Believe'. What about the retro 'Blood Red Lips' if we want to sing, clap before such a hit in power. And it continues with "Long Time No See Ya 'and his very Estonian riff. Take it 'All Strung Out' that sounds very glam period T Rex, Roxy Music. The arrangement could well evolve into something more hard rock or pop over to stay and it always remain a good song where you stomp. So much so that at the end of 11 tracks, allow all in replay mode, again and again. It is as if this album was a classic as it seems we have already supported for years. It is not for nothing that the group is among the most respected hard rock peers (and most unjustly ignored in France).

Cheap Trick revient à un rock très classique, et c'est très bien ainsi ! Cette formation légèrement modifiée reste un vrai groupe de rock n’roll et s’amuse toujours. On le ressent avec le carrément Bowien 'When I Wake Up' qui conserve cette touche hard mid-tempo sous des dehors de balade ou encore à travers le très Kissien 'Do You Believe'. Que dire avec le rétro 'Blood Red Lips' sinon qu’on a envie de chanter, applaudir devant un tel hit en puissance. Et ça continue avec un 'Long Time No See Ya' et son riff très Estonien. Prenez ce dernier 'All Strung Out' qui sonne très glam période T Rex, Roxy Music. L’arrangement pourrait très bien évoluer vers quelque chose de plus hard rock ou rester plus pop et ça resterait toujours une bonne chanson où l’on tape du pied. Tant et si bien qu’au bout de 11 titres, on laisse tout ça en mode replay, encore et encore. C’est comme si cet album avait été un classique tant il paraît nous avoir déjà accompagné depuis des années. Ce n’est pas pour rien que le groupe est parmi les plus respecté de ses pairs du hard rock (et le plus injustement ignoré en France).

Cheap Trick - When I Wake Up Tomorrow

From 'Bang, Zoom, Crazy ... Hello', 2016

From 'Bang, Zoom, Crazy ... Hello', 2016

From 'Bang, Zoom, Crazy ... Hello', 2016

From 'Bang, Zoom, Crazy ... Hello', 2016




Stonerider - Hologram (2016)





Where ends the tribute and begins copying? How to ignore that these Americans were probably a little too sucked the breasts of the 70, including those that are flowing in a floydien juice still inexhaustible. Just listen to 'Your Chains' whose gradual awakening can hardly fail to mention 'Shine On Your Crazy Diamond' or the title track that seems to have escaped from "Dark Side Of The Moon". Still, the compositions of the group carried a canvas of a wealth insolent and a class that is equally important. The sequence of 'Your Chains' and 'Undertow', which put together are around twenty minutes, testifies by weaving a pulsating frame suffused with fluffy scent of rare beauty. Voluble, organ Noah Pine stretches juicy hanging which mates with the stratospheric six-string Matt Tanner whose song is the brush of a veiled emotion of bitterness. When they are shorter, the titles are meant more catchy but no less captivating, like 'Sleepwalking Awake' and 'Elevator Operator'. Listen carefully, this Hologram is not a mirage.

Où termine l'hommage et où commence la copie ?
Comment ignorer en effet que ces Américains ont sans doute un peu trop tété les mamelles des années 70, notamment celles qui font couler à flot un jus floydien toujours aussi intarissable. Il suffit d'écouter 'Your Chains' dont l'éveil progressif peut difficilement ne pas évoquer 'Shine On Your Crazy Diamond' ou bien le titre éponyme qui semble s'être échappé de "Dark Side Of The Moon" .
Toujours est-il que les compositions du groupe déroulent un canevas d'une richesse insolente et d'une classe qui l'est tout autant. L'enchaînement de 'Your Chains' et de 'Undertow', qui mis bout à bout avoisinent  les vingt minutes, en témoigne en tissant une trame pulsative nimbée d'effluves duveteuses d'une rare beauté. Volubile, l'orgue de Noah Pine étire une tenture juteuse qui s'accouple avec la six-cordes stratosphérique de Matt Tanner dont le chant est le pinceau d'une émotion voilée d'amertume. Quand ils sont plus courts, les titres se veulent plus accrocheurs mais non moins envoûtants, tels que 'Sleepwalking Awake' et 'Elevator Operator'.
Tendez bien l'oreille, cet Hologram n'est pas un mirage ...

From 'Hologram' 2016

From 'Hologram' 2016

From 'Hologram' 2016

Pink Fairies - Never Never Land (1971)




Pink Fairies is a British band of the early 1970s related to training The Deviants whom he succeeded sharing with him several members (guitarist Paul Rudolph, bassist Duncan Sanderson and drummer Russel Hunter) and a same taste as for underground culture that for a crazy and psychedelic music. From the not acid rock seventies as borderline as that achieved by their friends of Hawkwind burnt but still, touching a bit of everything (psyche, garage, hard rock, progressive) ... that does not reveal the pocket very heroic fantasy child whose even Genesis would not!

Pink Fairies est un groupe britannique du début des années 1970 apparenté à la formation The Deviants auquel il succéda ayant en commun avec lui plusieurs membres (le guitariste Paul Rudolph, le bassiste Duncan Sanderson et le batteur Russel Hunter) ainsi qu'un même goût tant pour la culture underground que pour une musique déjantée et psychédélique.
De l’acid rock seventies pas aussi borderline que celui réalisé par leurs potes d’Hawkwind mais bien cramé quand même, touchant un peu à tout (psyche, garage, hard rock, progressif)… ce que ne dévoile pas la pochette très heroic fantasy enfantine dont même Genesis n’aurait pas voulu !
Culte…


1971