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Rock Music Blog

mercredi 3 août 2016

Pink Floyd - More (1969)



Released just after A Saucerful Of Secrets, to a period or David Gilmour had finally decided to replace Syd Barrett, More is a transition album. It is also absolute proof that the group could survive the loss of its leader. Floyd did not know exactly where he was and he groped in the dark, trying everything and anything. Sometimes failing. often succeeding. Success begins with the upsetting 'Cirrus Minor'. An aerial pastoral acoustic guitar, rocked by the songs of birds, which is lost in long webs of the Farfisa organ Rick Wright. Sublime. Then comes the most "rock" song ever recorded by the group: 'The Nile Song'. A song almost "metal" sung loudly by Gilmour shattering look distorted chords. In total contrast is as hazy vibes 'Crying Song' takes over for a ride lysergic, psychedelic so that pure water would become hallucinogenic. The disc offers a host of pieces of this kind, more or less noisy, or Spanish-speaking bluesies which are considered much like compositions "pre ambient", consume a soft quietness ad hoc, without much requirement. After the break halftone was immediately entitled to a double uppercut, with two of the best rides composed by Floyd during his career: the acoustics and soft 'Green is The Colour' sung by Waters and atmospheric 'Cymbaline' carried by the voice of Gilmour (with this fabulous refrain "it's high time, Cimbaline, please wake me."). Chills ... More, the film by Barbet Schroeder, despite his blunders, retained a certain charm thanks to the beauty breathtaking actress Mimsy Farmer and wild landscapes of Ibiza crushed sun. Floyd disc, he remained a full trip, sprung from a time when youth still believed he could change the world through love, while the merchants from the temple were already preparing to take power ...

  Sorti juste après Saucerful Of Secrets, à une période ou David Gilmour s'était résolu finalement à remplacer Syd Barrett, More est un album de transition. Il est aussi la preuve absolue que le groupe pouvait survivre à la perte de son leader. Le Floyd ne savait pas très bien où il allait et il tâtonnait dans l'obscurité, essayant tout et n'importe quoi. Échouant parfois. Réussissant souvent.
Une réussite qui commence par le bouleversant 'Cirrus Minor'. Une pastorale aérienne à la guitare sèche, bercée par des chants d'oiseaux, qui s’abîme dans de longues nappes de l'orgue Farfisa de Rick Wright. Sublimissime. Puis arrive le morceau le plus "rock" jamais enregistré par le groupe : 'The Nile Song'. Une chanson presque "metal" chantée à tue-tête par un Gilmour qui fracasse l'air d'accords distordus. En contraste total, c'est alors que le vibraphone brumeux de 'Crying Song' prend le relais pour une balade lysergique, tellement psychédélique que de l'eau pure en deviendrait hallucinogène. Le disque propose une kyrielle de morceaux de ce genre, plus ou moins bruitistes, bluesies ou hispanisants qui sont à considérer un peu comme des compositions "pré ambient", à consommer dans une douce quiétude ad hoc, sans trop d'exigence.
Après cette pause en demi-teinte, on a aussitôt droit à un double uppercut, avec deux des meilleures balades composées par le Floyd au cours de toute sa carrière: l'acoustique et tendre 'Green is The Colour' chantée par Waters et l'atmosphérique 'Cymbaline' portée par la voix de Gilmour (avec ce refrain fabuleux "It's high time, Cimbaline, please wake me."). Frissons ...
More, le film de Barbet Schroeder, malgré ses maladresses, a conservé un certain charme grâce à la beauté à couper le souffle de l'actrice Mimsy Farmer et aux paysages sauvages d'Ibiza écrasés de soleil. Le disque du Floyd, lui, est resté un trip intégral, jailli d'une époque où la jeunesse croyait encore pouvoir changer le monde par l'amour, alors que les marchands du temple se préparaient déjà à prendre le pouvoir...`

1969



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