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Rock Music Blog

mardi 26 juillet 2016

Wishbone Ash - Argus (1972)



In 1972, Wishbone Ash realizes his masterpiece, a masterpiece, a master standard, which will serve as reference and inspiration. Wishbone Ash, more than ever before and more than ever, Argus offers with original music, the borders of a heavy-rock-folk-gothic, a progressive rock medievalist and a bluesy rock the Renaissance perfumes and Baroque. The music is worked, ornate, never seem cold, much less sanitized. The guitars overlap, complement, fighting side by side, embrace, twirl, creating an intricate set of sentences sometimes lyrical, sometimes bluesy, sometimes heavy with intricate tracery. When the need arises, without overflowing the low bad purely rhythmic framework sticky to the battery, not hesitating to take harmonic paths through a game that almost evokes arpeggios on four strings. Somewhat in the style of Jack Bruce, with a more pronounced melodic approach. As for the battery, it is no exception and demonstrates a mastery that are seemingly inherited from jazz (Steve Upton actually did a time part of a jazz combo); she says with a solid game combining swing and insurance.
The Wishbone Ash Music is by no means the fact of talented musicians seeking to flatter their ego by any technical prowess to impress, and too intellectualized music. Nothing here of bombastic or pompous. Only thought, worked, and structured, always in a rock format, but which however goes beyond the british blues of previous years, the hard-blues in force in this period. Leaning more towards a progressive rock removed, keeping one foot firmly in the melancholy blues-rock, but avoiding dark atmospheres or desperate. We could define the music developed in this album, as a cross between Jethro Tull Aqualung, first Yes, Uriah Heep, (including their titles to two guitars), sometimes a Led Zep without the brilliance of a Plant or even the least gruff facet Mountain. The album was declared best British album of the year by Melody Maker.

En 1972, Wishbone Ash réalise son chef d'oeuvre, une pièce maîtresse, un maître-étalon, qui servira de référence et d'inspiration. Wishbone Ash, bien plus qu'auparavant et plus que jamais, propose avec Argus une musique originale, aux confins d'un Heavy-folk-rock-gothique, d'un rock-progressif médiéviste et d'un rock bluesy aux parfums de Renaissance et de Baroque.
La musique est travaillée, ouvragée, sans jamais paraître froide, encore moins aseptisée. Les guitares s'imbriquent, se complètent, luttent côte à côte, s'enlacent, virevoltent, créant un inextricable ensemble de phrases tantôt lyriques, tantôt bluesy, tantôt heavy avec des entrelacs complexes. Lorsque le besoin s'en fait sentir, la basse  déborde sans mal du cadre purement rythmique collant à la batterie, en n'hésitant pas à prendre des chemins harmoniques par un jeu qui évoque presque des arpèges sur quatre cordes. Un peu dans le style d'un Jack Bruce, avec une approche mélodique plus marquée. Quant à la batterie, elle n'est pas en reste et témoigne d'une maîtrise que l'on devine héritée du jazz (Steve Upton a effectivement fait un temps partie d'un combo de jazz); elle s'affirme par un jeu solide alliant swing et assurance. La musique de Wishbone Ash n'est nullement le fait de musiciens doués cherchant à flatter leur ego par de quelconques prouesses techniques pour épater la galerie, et une musique trop intellectualisée. Rien ici de grandiloquent ou de pompeux. C'est seulement réfléchi, travaillé, et structuré, toujours dans un format rock, mais qui va toutefois au-delà du british-blues des années précédentes, du hard-blues en vigueur en cette période. Penchant plutôt vers un rock-progressif enlevé, gardant un pied fermement ancré dans le blues-rock mélancolique, mais évitant les atmosphères sombres ou désespérées. On pourrait définir la musique développée dans cet album, comme un croisement entre le Jethro Tull d'Aqualung, des premiers Yes, d'Uriah-Heep (notamment pour leurs titres à deux guitares), parfois un Led Zep sans la fulgurance d'un Plant, voire même la facette la moins bourrue de Mountain. L'album fut déclaré meilleur album britannique de l'année par le Melody Maker.

1972

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