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Rock Music Blog

vendredi 12 août 2016

King Crimson - Lizard (1970)



After two albums having imposed its largest project, King Crimson's Robert Fripp foments a break in album form, an exciting intrusion into a progressive jazz that had never been treated like this, Lizard. The work is impressive, its precise construction, detailed, and valuable emphatic short, with Fripp and a largely revamped line-up, which will never turn elsewhere, this is a unique creation of a founder of the progressive rock to which we are dealing. Undeniably, the influence of modal jazz of Miles Davis (Sketches of Spain in particular) or a progressive big band "on Mingus" (The White Saint and the Sinner Lady is sometimes not very far) is being widely felt in an album that is not jazz or prog, and certainly not melting, but jazz and prog. Because it remains of past training elements through the guitars and mellotron Fripp, the often cryptic and mystical texts of Peter Sinfield, and, more generally, a taste for dangerous and surprising constructions of what hardly dare call song.

Après deux albums ayant imposé son grand projet, son King Crimson, Robert Fripp fomente un album en forme de rupture, une passionnante intrusion dans un jazz progressif qui n'avait jamais été traité comme ça, Lizard. L'œuvre est imposante, sa construction précise, détaillée, précieuse et emphatique bref, avec Fripp et un line-up largement remanié, qui ne tournera jamais d'ailleurs, c'est à une création unique d'un des fondateurs du rock progressif à laquelle nous avons affaire. Indéniablement, l'influence du jazz modal de Miles Davis (Sketches of Spain en particulier) ou d'un big band progressif "à la Mingus" (The White Saint and the Sinner Lady n'est parfois pas bien loin) se fait largement sentir dans un album qui n'est pas jazz ou prog, et certainement pas fusion, mais bien jazz et prog. Parce qu'il reste des éléments du passé de la formation, via les guitares et le mellotron de Fripp, les textes souvent cryptiques et mystiques de Peter Sinfield, et, plus généralement, un goût pour les constructions périlleuses et surprenantes de ce qu'on ose à peine appeler chanson.

From 'Lizard', 1970

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