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Rock Music Blog

lundi 29 août 2016

The Flower Kings - Desolation Rose (2013)



A beautiful album of Swedish prog rock, as subtle as melodic. First, music, melodic, sophisticated and often epic, has a narrative value and refers implicitly that of conventional groups (Genesis, Gentle Giant, Camel and especially Yes) but never the copy: the Flower Kings were able to cultivate a own style with enough character to be immediately recognizable while remaining accessible. Then members of the group have gained exceptional virtuosity and always original compositions are enhanced by subtle appropriate arrangements and solos. The fleshy and voluble bass Jonas Reingold rich textures; colorist extraordinaire, German Felix Lehrmann is the best drummer the band has ever had; Hasse Fröberg to second guitar also provides strong support for the vocal harmonies; Tomas Bodin and mixes with happiness the acoustic piano and keyboards vintage synths like the Hammond B3 organ, Fender Rhodes and the Minimoog. As for Stolt queen, his guitar solos are precise and singing while her unique voice is now part of the heritage prog as well as those of Peter Gabriel, David Gilmour or Jon Anderson. For the rest, the music raises a range of emotions, resulting melancholy, mystery, anguish or rebellion based on episodes of a theme that is not far from a socio-political statement on the humanity and the state of our planet to which we can only agree. All this means well in Tower One, the first song in the folder in which an enigmatic creature nestled atop a tower observes the ridiculous and desperate action of a humanity in search of Eden while the music explodes a majestic soundtrack.

Un magnifique album de prog rock suédois, aussi subtil que mélodique. D'abord, la musique, mélodique, sophistiquée et souvent épique, a une valeur narrative et évoque en filigrane celle des groupes classiques (Genesis, Gentle Giant, Camel et surtout Yes) mais sans jamais la copier : les Flower Kings ont su cultiver un style propre avec assez de caractère pour être immédiatement reconnaissable tout en restant accessible. Ensuite, les membres du groupe ont acquis une virtuosité exceptionnelle et les compositions toujours originales sont mises en valeur par de subtils arrangements et des solos appropriés. La basse charnue et volubile de Jonas Reingold enrichit les textures; coloriste hors-pair, l'allemand Felix Lehrmann est le meilleur batteur que le groupe ait jamais eu; Hasse Fröberg à la seconde guitare apporte également un soutien sans faille aux harmonies vocales; et Tomas Bodin mêle avec bonheur au piano acoustique et aux synthés des claviers vintage comme l'orgue Hammond B3, le Fender Rhodes et le Minimoog. Quant à Royne Stolt, ses solos de guitare sont précis et chantants tandis que sa voix unique fait désormais partie du patrimoine prog au même titre que celles de Peter Gabriel, David Gilmour ou Jon Anderson. Pour le reste, la musique fait naître une palette d'émotions, engendrant la mélancolie, le mystère, l'angoisse ou la révolte en fonction des épisodes d'un thème qui n'est pas loin d'être un constat sociopolitique sur l'humanité et l'état de notre planète auquel on ne peut qu'adhérer. Tout cela s'entend fort bien dans Tower One, le premier morceau du répertoire, dans lequel une créature énigmatique nichée au sommet d'une tour observe les actions dérisoires et désespérées d'une humanité en quête d'Eden tandis que la musique explose en une bande sonore majestueuse.


2013


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