L’album à la banane révèle la complexité et les contrastes d’une époque. Tantôt douces et chaleureuses, tantôt fatalistes, froides et fielleuses, les chansons du Velvet tendent le moins flatteur des miroirs à la réalité new-yorkaise. Faisant l’impasse sur le confort des oreilles autant que sur le réconfort des âmes, sa musique et ses arrangements privilégient rythmes raides, violon grinçant, guitares barbelées et chant de glace.
Sous l’intransigeance des sonorités se cachent toutefois des mélodies célestes, dont l’entêtante singularité déclenchera au début des années 70 une révolution esthétique.
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