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Rock Music Blog

jeudi 27 septembre 2018

Black Country Communion - BCCIV (2017)



Black Country Communion is like the meeting of fire and water, like the overheated metal that one knocks before plunging it into the cold liquid. Remember, Black Country Communion, it's still, always and always from the beginning: Glenn Hughes (bassist and singer who played with what the rock planet is most estimable, Trapeze, Black Sabbath through Deep Purple); Joe Bonamassa, the white idol of the blues; Jason Bonham (son of his father who replaced him in the ephemeral reformations of Led Zeppelin); and finally Derek Sherinian, excellent keyboardist who was first discovered at Dream Theater (then Planet X, among others).

Black Country Communion, c’est comme la collision brute et sauvage entre le feu et la glace, une fusion de forces primordiales qui forge un métal incandescent avant de le plonger dans les abîmes glacés. Souvenez-vous, Black Country Communion, c’est un groupe qui incarne l'essence même du rock puissant et intemporel, une alchimie rare et précieuse. Et cette alchimie est encore plus impressionnante quand on considère ses membres, chacun une légende à part entière.

Glenn Hughes, le bassiste et chanteur à la voix d'or, a traversé les âges du rock avec une grâce féroce. Hughes, c'est ce type qui a joué avec les géants du rock, de Trapeze à Black Sabbath, en passant par Deep Purple. Sa voix est un cri primal, une incantation qui réveille les vieux dieux du rock'n'roll à chaque note. Glenn Hughes, c’est une âme immortelle du rock, infusant chaque ligne de basse d’une puissance viscérale et d’une passion brute.

À ses côtés, Joe Bonamassa, ce virtuose de la guitare qui fait pleurer les cordes avec une précision quasi divine. Bonamassa, c’est l’idole blanche du blues, un prodige dont les solos peuvent faire fondre le cœur le plus endurci. Il a une maîtrise telle que chaque riff devient une prière au dieu du blues, chaque note une confession sincère. Bonamassa apporte à Black Country Communion une profondeur émotionnelle et une intensité qui sont rien moins qu'enivrantes.

Et puis, il y a Jason Bonham, héritier du trône de Led Zeppelin. Fils du légendaire John Bonham, Jason ne se contente pas de marcher dans les pas de son père ; il les redéfinit. Avec une frappe qui évoque des tonnerres anciens et des tempêtes d'antan, Bonham est le cœur battant de Black Country Communion, son rythme primal et inébranlable. C’est ce battement de cœur qui propulse le groupe, un écho des âges d'or du rock.

Enfin, Derek Sherinian, le claviériste extraordinaire, apporte une dimension supplémentaire à cette formation déjà légendaire. Découvert chez Dream Theater, et poursuivant son périple musical avec Planet X et au-delà, Sherinian est un maître de son art. Ses claviers ne sont pas de simples accompagnements ; ils sont des paysages sonores, des univers entiers où se mêlent harmonie et chaos. Sherinian peint avec des notes, créant des tableaux auditifs qui enrichissent et amplifient la musique de Black Country Communion.

Ensemble, ces quatre titans du rock créent une symphonie de puissance et de passion. Black Country Communion, c’est plus qu’un groupe, c’est une force de la nature, une tempête sonore qui balaie tout sur son passage. Leur musique est un rappel brutal et magnifique de ce que le rock peut être à son apogée : viscéral, poignant, et indéniablement sublime. C'est un hommage aux racines du rock tout en forgeant de nouvelles légendes, une communion véritablement noire et céleste qui continue de résonner à travers les âges.


Tracklist :

01.   Collide 4:05
02.   Over My Head 4:06
03.   The Last Song For My Resting Place 7:58
04.   Sway 5:24
05.   The Cove 7:11
06.   The Crow 6:00
07.   Wanderlust 8:16
08.   Love Remains 4:53
09.   Awake 4:40
10.   When The Morning Comes 7:56
11.   With You I Go   5:03

Line-Up :

Glenn Hughes (Vocals & Bass) 
Jason Bonham (Drums & Percussion) 
Derek Sherinian (Keyboards) 
Joe Bonamassa (Guitars)

Enjoy music :

2017


mardi 25 septembre 2018

The Magpie Salute - High Water I (2018)



The majority of the 12 tracks featured are composed by Rich Robinson and John Hogg with a few collaborations from Marc Ford in the songs "Sister Moon", "Take it All" and "Walk on Water". The title cut has a bit of an homage to one of Rich's influences, singer-songwriter Nick Drake in its ethereal-like musical quality while other numbers such as opener, "Mary the Gypsy", "Color Blind" and album closer, "Open Up" recall the crunch and power of Robinson's days in the Black Crowes with a definitive strength and rock solid impression. Hogg's vocals compliment the numbers offered here perfectly and even in the quieter moments on numbers like "You Found Me" and the soul-blues of "Hand in Hand", his tonality comes across as sincere, honest and heartfelt.

The Magpie Salute, un phénix renaissant des cendres des Black Crowes, offre une palette riche de sons et d'émotions dans leur nouvel album. La majorité des 12 titres sont nés de la collaboration entre Rich Robinson et John Hogg, avec quelques contributions notables de Marc Ford sur "Sister Moon", "Take it All" et "Walk on Water". Cet album n'est pas simplement une collection de chansons, mais une exploration des influences musicales et des dynamiques interpersonnelles qui animent le groupe.

Le morceau titre évoque subtilement l'influence éthérée de Nick Drake, un des héros musicaux de Robinson. Cette référence à Drake n'est pas fortuite; elle illustre le côté introspectif et poétique de Robinson, qui a toujours su marier douceur et intensité. À l'inverse, des morceaux comme «Mary the Gypsy», «Color Blind» et «Open Up» rappellent la puissance brute et le resserrement rythmique qui ont caractérisé les meilleures œuvres des Black Crowes. Ces morceaux frappent avec une force certaine, chaque riff de guitare et chaque ligne de basse résonnant avec une énergie indéniable.

John Hogg, avec sa voix magnifiquement rauque et émotive, apporte une dimension supplémentaire aux compositions. Ses performances sur les morceaux plus calmes tels que "You Found Me" et le soul-blues "Hand in Hand" sont particulièrement remarquables. Sa tonalité sincère et honnête touche droit au cœur, ajoutant une profondeur et une authenticité qui renforcent l'impact émotionnel de l'album.

En somme, cet album de The Magpie Salute est une ode à la fois aux racines profondes du rock américain et à l'évolution personnelle de ses membres. Les compositions de Robinson et Hogg, enrichies par les touches de Ford, offrent une expérience musicale qui est à la fois un hommage aux classiques et une déclaration audacieuse de leur propre voie. C'est un album qui mérite d'être écouté attentivement, chaque piste révélant de nouvelles nuances et des couches de signification à chaque écoute.





Tracklist :

01.  Mary The Gypsy 3:07
02.  High Water 5:45
03.   Send Me An Omen 3:58
04.   For The Wind 5:05
05.   Sister Moon 3:48
06.   Color Blind 3:44
07.   Take It All 3:27
08.   Walk On Water 4:07
09.   Hand In Hand 3:25
10.   You Found Me 4:53
11.   Can You See 3:10
12.   Open Up 3:49

Line-Up :

Bass Guitar, Vocals – Sven Pipien
Double Bass – Byron House
Drums, Percussion – Joe Magistro
Guitar, Vocals – Marc Ford
Guitar, Vocals – Rich Robinson
Keyboards – Matt Slocum
Pedal Steel Guitar – Dan Wistrom
Vocals – John Hogg

Enjoy Music :

2018






Greta Van Fleet - From The Fires (2017)



Greta Van Fleet is a new band from Michigan who releases his first album and consists of three brothers Kiszka (Josh, Sam and Jake) and Danny Wagner on drums. The resemblance to Led Zeppelin is flagrant. One can only be dazzled by the musical level of the band, the guitars roar, the rhythm is intractable and the voice of Josh is powerful and pays tribute to an old lion. The height of their impertinence, they even allow Sam Cooke's "A Change Is Gonna Come" in a sober and impeccable way, on which Josh shows an unsuspected gospel side.

Greta Van Fleet, cette bande de jeunes loups du Michigan, déboule sur la scène avec une audace déconcertante. Leur premier album, une véritable décharge de rock'n'roll pur et dur, nous propulse directement dans l'âge d'or des années 70. Composé des trois frères Kiszka – Josh à la voix, Jake à la guitare et Sam à la basse – et de Danny Wagner à la batterie, le groupe ne fait pas dans la dentelle. Dès les premières notes, la ressemblance avec Led Zeppelin est flagrante, presque insolente. On pourrait croire à une réincarnation, un hommage vibratoire qui résonne comme un écho du passé.

Les guitares de Jake rugissent avec une ferveur presque animale, hurlant à la lune comme un loup enragé. La rythmique, pilotée par Sam et Danny, est une machine implacable, une locomotive lancée à toute allure sur des rails d'acier. Et puis il y a la voix de Josh – ah, cette voix ! Puissante, crue, elle ne se contente pas de rendre hommage à Robert Plant ; elle se l'approprie, la réinvente. C’est le rugissement d’un vieux lion qui refuse de mourir, qui combat encore et encore, chaque rugissement une affirmation de vie.

Mais Greta Van Fleet ne se contente pas de simples reprises ou de clins d'œil appuyés à leurs aînés. Non, ils osent, ils s'approprient, ils transforment. Le point culminant de leur audace ? Une reprise sobre et impeccable de "A Change Is Gonna Come" de Sam Cooke. Et là, Josh dévoile une facette insoupçonnée de son talent, une profondeur gospel qui résonne avec une sincérité désarmante. Ce n'est pas juste une reprise ; c'est une réinterprétation qui vous prend aux tripes, qui vous rappelle que le changement, la révolte, le rock'n'roll, tout cela est profondément enraciné dans une quête de vérité et d'authenticité.

Greta Van Fleet, avec ce premier album, nous livre plus qu'un simple hommage aux géants du passé. Ils se dressent comme les héritiers d'une époque révolue, prêts à en écrire une nouvelle page. Ils incarnent ce que le rock a toujours été à son meilleur : audacieux, implacable, et absolument inoubliable.

Tracklist :

01   Safari Song
02   Edge Of Darkness
03   Flower Power
04   A Change Is Gonna Come
05   Highway Tune
06   Meet On The Ledge
07   Talk On The Street
08   Black Smoke Rising

Line-Up :

Joshua Michael Kiszka : Lead Singer
Jacob Thomas Kiszka : Mandolin, Guitar, Background Vocals
Samuel Francis Kiszka : Bass, Organ, Background  Vocals
Daniel Robert Wagner : Drums, Guitar, Background Vocals

Enjoy Music :

Greta Van Fleet - From The Fires
2017



Wilson McKinley - Spirit Of Elija (1971)






Jesus rock pioneers The Wilson McKinley are a fascinating footnote in the annals of psychedelia – minor legends in their native Pacific Northwest. The Wilson McKinley formed in Spokane, Washington, in 1968, originally comprised of singer/guitarist Mike Messer, singer/bassist Don Larson, guitarist Randy Wilcox, and drummer Tom Slipp; at its inception the group played secular psychedelia very much in the spirit of its times, earning a regional following on the strength of its layered harmonies and folk-inspired arrangements. 

Les pionniers du rock de Jésus, The Wilson McKinley, sont une note de bas de page fascinante dans les annales du rock psychédélique - des légendes mineures dans leur Pacifique Nord-Ouest natal, certes, mais des figures emblématiques pour ceux qui savent où chercher les véritables gemmes cachées du genre. Formé à Spokane, dans l'État de Washington, en 1968, ce groupe comprenait à l'origine le chanteur et guitariste Mike Messer, le chanteur et bassiste Don Larson, le guitariste Randy Wilcox et le batteur Tom Slipp. À leurs débuts, The Wilson McKinley ont embrassé le psychédélisme séculier avec une ferveur qui reflétait l'esprit tumultueux de leur époque.

Imaginez une scène : c’est la fin des années 60, l’air est saturé de promesses et d’acide, les harmonies sont superposées comme des nappes de brouillard sonore qui enrobent l’auditeur, les arrangements sont inspirés de cette mouvance folk-pop qui se propage comme une traînée de poudre à travers le pays. The Wilson McKinley, à ce stade, sont déjà en train de se tailler une réputation régionale, se produisant dans des clubs enfumés, captivant un public avide de ces nouvelles vibrations.

Mais ce qui rend vraiment ce groupe digne d’un coup de projecteur dans notre grand livre de l’histoire du rock, c’est leur transition vers le rock de Jésus. Une fois cette conversion mystique opérée, leur musique prend une dimension quasi céleste. Les chansons ne sont plus simplement des voyages sonores, elles deviennent des quêtes spirituelles, des psalmodies modernes. Et là où beaucoup auraient pu échouer en sombrant dans la moraline, The Wilson McKinley ont su infuser leurs compositions de cette sincérité brute, ce feu sacré qui électrise les âmes en quête de salut.

Les albums de The Wilson McKinley ne sont pas juste des disques, ce sont des artefacts. Des témoignages d’une époque où le sacré et le profane se sont entremêlés de manière inextricable, où les guitares fuzz côtoient des paroles mystiques sans que jamais l’un ne trahisse l’autre. Leurs harmonies superposées et leurs arrangements, autrefois simplement psychédéliques, deviennent alors des hymnes, des appels à la transcendance.

Alors, la prochaine fois que vous parcourez les bacs de vinyles à la recherche de quelque trésor oublié, gardez l’œil ouvert pour The Wilson McKinley. Ces pionniers du rock de Jésus vous rappelleront qu’au milieu de l’effervescence psychédélique, il y avait une lumière qui brillait un peu plus fort, un peu plus vrai. Ils sont peut-être une note de bas de page, mais quelle note de bas de page ! Une ligne qui pourrait bien changer votre vision de ce que le rock peut être, quand il est touché par la grâce.

Tracklist :

01. We
02. It's Up To You
03. Come On Home
04. One In The Spirit
05. Tree Of Life
06. His Eye Is On Th Sparrow
07. All My Life
08. Crown Of Glory
09. In Need A Saviour
10. Spirit Of Elijah

Line-Up :

Don Larson: vocals, bass
Mike Messer: vocals, guitar
Tom Slipp: drums
Randy Wilcox: vocals, guitar
Jim Barlett: vocals, bass

Enjoy Music :

1971