Yellow Dog was a British based rock band from the 1970s. Founded by the American songwriter Kenny Young, who had previously been a founder member of Fox, the band enjoyed a solitary Top 10 hit in the UK Singles Chart in 1978 with "Just One More Night".
En 1975, la scène musicale était une mosaïque vibrante de sons et de styles, chaque groupe cherchant à capturer l’esprit tumultueux de l’époque. Et puis, il y avait Yellow Dog, un groupe qui, avec son album éponyme "Yellow Dog", a réussi à distiller l’essence même de cette époque en un chef-d'œuvre aussi audacieux qu’étonnamment cohérent.
Dès les premiers accords de "Gypsy Soul", on est transporté dans un univers où chaque note semble être une célébration du genre. La guitare de Kenny Young, nerveuse et énergique, nous rappelle que le rock est avant tout une affaire de passion brute et d’authenticité. C’est une ouverture qui ne se contente pas de mettre le pied dans la porte, mais qui la défonce avec un sourire et une attitude désinvolte.
"The Green Lizard" est une déclaration d'intention, un hymne à la bravoure et à la persévérance. Avec ses riffs accrocheurs et son refrain chantant, c'est le genre de morceau qui donne envie de tout plaquer et de suivre le groupe sur la route, de ville en ville, de concert en concert. Les paroles, pleines de défi et de détermination, capturent parfaitement l’esprit libre de l’époque.
L’album ne se contente pas de marteler des tubes rock. "Indian Summer Rain" ralentit le tempo avec une ballade bluesy qui révèle une profondeur et une sensibilité inattendues. La voix de Kenny Young, habituellement pleine d'énergie, se fait ici douce et vulnérable, ajoutant une dimension émotive qui enrichit l’ensemble de l’album. C’est une pause bienvenue, un moment de réflexion au milieu de l’euphorie.
"City Bird" est une exploration ludique et satirique du personnage-titre, une critique sociale déguisée en une chanson entraînante et humoristique. Avec une section rythmique imparable et des paroles qui piquent, c’est une preuve supplémentaire que Yellow Dog sait allier le fond et la forme avec une aisance déconcertante.
Puis vient "Rising Sun", une chanson qui mêle des influences orientales à leur son rock caractéristique. C’est une expérimentation audacieuse, mais elle fonctionne grâce à l’habileté avec laquelle le groupe intègre ces éléments divers dans une cohésion parfaite. Ce morceau prouve que Yellow Dog n’a pas peur de repousser les frontières musicales, d'explorer de nouveaux horizons sonores.
L’apothéose de l’album, "Nobody Got So Much Soul", est un hommage à la tradition blues tout en étant profondément ancrée dans le présent. C’est une conclusion appropriée, un rappel que peu importe combien le groupe expérimente et évolue, ils n'oublient jamais leurs racines. Le solo de guitare de Young sur cette piste est tout simplement sublime, un moment de pure magie musicale qui reste gravé dans l'esprit longtemps après la fin de la chanson.
En fin de compte, "Yellow Dog" est un album qui respire la liberté et l’innovation. C’est un témoignage de l’époque où le rock était encore une force vive, une manière de vivre et de penser. Yellow Dog, avec cet album, n’a pas seulement créé de la musique, ils ont capturé un moment dans le temps, une énergie palpable et un sentiment de possibilités infinies. C’est un album qui, même des décennies plus tard, résonne avec la même puissance et le même enthousiasme qu’au moment de sa sortie.
Tracks :
Side 1
A1 Stood Up 3:00
A2 Gypsy Soul 4:12
A3 The Green Lizard 4:14
A4 Flash Gordon 4:37
Side 2
B1 Indian Summer Rain 3:25
B2 My Lady 4:05
B3 City Bird 5:00
B4 Nobody Got So Much Soul 3:20
B5 For Whatever It's Worth 3:27
Line-Up :
Bass – Gary Taylor
Drums – Gerry Conway
Guitar – Kenny Young, Andy Roberts, Herbie Armstrong, Jim Gannon
Mandolin – Andy Roberts
Percussion – Gerry Conway
Vocals – Gary Taylor, Herbie Armstrong
Enjoy Music :
1971
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