In 1969, Californian psychedelic pop, undermined by dope and megalomania, began to seriously feel the rancor. In this context, Music Emporium, mixed and heterogeneous assemblage of classical musicians and benoit hippies, comes largely after the battle. Conducted by Casey Cosby, accordion virtuoso recycled organist, with a blond and sylph drummer, the quartet still manages to record a model, a dubious record company out as such, rough formwork. This spontaneity, combined with a true personality, makes each song of Music Emporium something quite unique, an unlikely mix of cathedral organs, fuzz guitar and Tibetan songs. Above all, there is the voice of Carolyn Lee, sort of Nico champêtre illuminating impalpable walks, almost motionless.
En 1969, la pop psychédélique californienne, minée par la dope et la mégalomanie, commence à sentir sérieusement le rance. Dans ce contexte, Music Emporium, assemblage mixte et hétéroclite de musiciens classiques et de hippies benoîts, arrive largement après la bataille. Conduit par Casey Cosby, accordéoniste virtuose recyclé organiste, agrémenté d'une batteuse blonde et sylphide, le quatuor parvient quand même à enregistrer une maquette, qu'une maison de disque douteuse sort telle quelle, brute de décoffrage. Cette spontanéité, alliée à une vraie personnalité, fait de chaque chanson de Music Emporium quelque chose d'assez unique, mélange improbable d'orgues de cathédrale, de guitare fuzz et de chants tibétains. Surtout, il y a la voix de Carolyn Lee, sorte de Nico champêtre enluminant d'impalpables balades, presque immobiles.
1969
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