page d'accueil

Rock Music Blog

vendredi 14 décembre 2018

Clover - Clover (1970)



Clover's sound was characterized by what was then known as the California Sound - uptempo, strong songwriting with a bit of country influence - something like a cross between Little Feat and the Eagles. "Love on a Wire" was one of two albums recorded by the group in London. This album is an excellent examples of late1970s pop rock and display a refined sensibility and lots of musical talent.

Le son de Clover incarne ce que l'on désignait alors sous le nom de "California Sound" – un mélange vibrant et énergique, agrémenté de compositions musicales solides, teintées d'une influence country. Imaginez une fusion harmonieuse entre le groove sophistiqué de Little Feat et l'aisance mélodique des Eagles. C'est dans cet esprit que Clover a enregistré "Love on a Wire," l'un des deux albums produits par le groupe lors de leur séjour à Londres.

Sorti à la fin des années 1970, "Love on a Wire" est bien plus qu'un simple album de pop rock ; c'est une véritable vitrine du talent musical et de la sensibilité artistique de Clover. L'album s'ouvre sur des riffs de guitare accrocheurs et des harmonies vocales impeccables, rappelant les meilleures heures de la scène rock californienne. Chaque morceau est soigneusement construit, équilibrant parfaitement des lignes de basse robustes avec des claviers subtils et des solos de guitare mémorables.

L'album capture une période charnière pour Clover, marquée par une exploration audacieuse de nouveaux horizons musicaux. Leur séjour à Londres a infusé leur son d'une fraîcheur inattendue, amalgamant leurs racines américaines avec les influences britanniques contemporaines. Cela se ressent particulièrement dans des morceaux comme "Streets of London," où l'on peut percevoir une fusion distincte entre le rock américain et le flair britannique, donnant naissance à une sonorité unique.

Ce projet a permis à Clover de mettre en lumière non seulement leur virtuosité musicale mais aussi leur capacité à écrire des chansons avec une profondeur émotionnelle. Des titres comme "Hearts Under Fire" et "From Now on" révèlent une maîtrise narrative, conjuguant des paroles introspectives avec des arrangements instrumentaux riches et dynamiques. Les thèmes explorés dans l'album - l'amour, la perte, l'aspiration et la résilience - résonnent avec une authenticité qui transcende les époques.

Les contributions individuelles des membres du groupe sur "Love on a Wire" méritent également d'être soulignées. Le chanteur principal, Alex Call, apporte une voix puissante et émotive, capable de naviguer avec aisance entre les ballades mélancoliques et les hymnes rock entraînants. Le guitariste John McFee, quant à lui, se distingue par son jeu de guitare à la fois précis et expressif, ajoutant une texture complexe aux morceaux.

L'influence de Clover s'étend au-delà de leur propre discographie. Leur approche musicale et leur capacité à fusionner divers genres ont inspiré de nombreux artistes contemporains et ultérieurs. En écoutant "Love on a Wire," on ne peut s'empêcher de reconnaître les échos de leur style dans les travaux d'autres groupes de l'époque, mais aussi dans ceux des décennies suivantes.

En fin de compte, "Love on a Wire" de Clover n'est pas seulement un album représentatif de la fin des années 1970 ; c'est une capsule temporelle musicale qui capture l'essence d'une période tout en anticipant les évolutions futures du rock. C'est un rappel poignant de ce que la musique peut accomplir lorsqu'elle est créée avec passion, habileté et une vision claire. Pour quiconque souhaite comprendre le véritable "California Sound" et l'héritage durable de Clover, cet album est une écoute essentielle.


Tracklist :

1. Hearts Under Fire
2. Southern Belles
3. Oh Senorita
4. Still Alive
5. Keep On Rollin
6. California Kid
7. Easy Love
8. Ain’t Nobody Own Nobody’s Soul
9. From Now On
10. Travellin’ Man


Line-Up : 

Bass – John Ciambotti
Drums – Mitch Howie
Fiddle – Ed Bogas
Lead Guitar – John McFee
Lead Vocals – Alex Call
Rhythm Guitar – Alex Call
Steel Guitar – John McFee
Vocals – John McFee, John Ciambotti

Enjoy music :

Clover - Clover
1970


jeudi 27 septembre 2018

Black Country Communion - BCCIV (2017)



Black Country Communion is like the meeting of fire and water, like the overheated metal that one knocks before plunging it into the cold liquid. Remember, Black Country Communion, it's still, always and always from the beginning: Glenn Hughes (bassist and singer who played with what the rock planet is most estimable, Trapeze, Black Sabbath through Deep Purple); Joe Bonamassa, the white idol of the blues; Jason Bonham (son of his father who replaced him in the ephemeral reformations of Led Zeppelin); and finally Derek Sherinian, excellent keyboardist who was first discovered at Dream Theater (then Planet X, among others).

Black Country Communion, c’est comme la collision brute et sauvage entre le feu et la glace, une fusion de forces primordiales qui forge un métal incandescent avant de le plonger dans les abîmes glacés. Souvenez-vous, Black Country Communion, c’est un groupe qui incarne l'essence même du rock puissant et intemporel, une alchimie rare et précieuse. Et cette alchimie est encore plus impressionnante quand on considère ses membres, chacun une légende à part entière.

Glenn Hughes, le bassiste et chanteur à la voix d'or, a traversé les âges du rock avec une grâce féroce. Hughes, c'est ce type qui a joué avec les géants du rock, de Trapeze à Black Sabbath, en passant par Deep Purple. Sa voix est un cri primal, une incantation qui réveille les vieux dieux du rock'n'roll à chaque note. Glenn Hughes, c’est une âme immortelle du rock, infusant chaque ligne de basse d’une puissance viscérale et d’une passion brute.

À ses côtés, Joe Bonamassa, ce virtuose de la guitare qui fait pleurer les cordes avec une précision quasi divine. Bonamassa, c’est l’idole blanche du blues, un prodige dont les solos peuvent faire fondre le cœur le plus endurci. Il a une maîtrise telle que chaque riff devient une prière au dieu du blues, chaque note une confession sincère. Bonamassa apporte à Black Country Communion une profondeur émotionnelle et une intensité qui sont rien moins qu'enivrantes.

Et puis, il y a Jason Bonham, héritier du trône de Led Zeppelin. Fils du légendaire John Bonham, Jason ne se contente pas de marcher dans les pas de son père ; il les redéfinit. Avec une frappe qui évoque des tonnerres anciens et des tempêtes d'antan, Bonham est le cœur battant de Black Country Communion, son rythme primal et inébranlable. C’est ce battement de cœur qui propulse le groupe, un écho des âges d'or du rock.

Enfin, Derek Sherinian, le claviériste extraordinaire, apporte une dimension supplémentaire à cette formation déjà légendaire. Découvert chez Dream Theater, et poursuivant son périple musical avec Planet X et au-delà, Sherinian est un maître de son art. Ses claviers ne sont pas de simples accompagnements ; ils sont des paysages sonores, des univers entiers où se mêlent harmonie et chaos. Sherinian peint avec des notes, créant des tableaux auditifs qui enrichissent et amplifient la musique de Black Country Communion.

Ensemble, ces quatre titans du rock créent une symphonie de puissance et de passion. Black Country Communion, c’est plus qu’un groupe, c’est une force de la nature, une tempête sonore qui balaie tout sur son passage. Leur musique est un rappel brutal et magnifique de ce que le rock peut être à son apogée : viscéral, poignant, et indéniablement sublime. C'est un hommage aux racines du rock tout en forgeant de nouvelles légendes, une communion véritablement noire et céleste qui continue de résonner à travers les âges.


Tracklist :

01.   Collide 4:05
02.   Over My Head 4:06
03.   The Last Song For My Resting Place 7:58
04.   Sway 5:24
05.   The Cove 7:11
06.   The Crow 6:00
07.   Wanderlust 8:16
08.   Love Remains 4:53
09.   Awake 4:40
10.   When The Morning Comes 7:56
11.   With You I Go   5:03

Line-Up :

Glenn Hughes (Vocals & Bass) 
Jason Bonham (Drums & Percussion) 
Derek Sherinian (Keyboards) 
Joe Bonamassa (Guitars)

Enjoy music :

2017


mardi 25 septembre 2018

The Magpie Salute - High Water I (2018)



The majority of the 12 tracks featured are composed by Rich Robinson and John Hogg with a few collaborations from Marc Ford in the songs "Sister Moon", "Take it All" and "Walk on Water". The title cut has a bit of an homage to one of Rich's influences, singer-songwriter Nick Drake in its ethereal-like musical quality while other numbers such as opener, "Mary the Gypsy", "Color Blind" and album closer, "Open Up" recall the crunch and power of Robinson's days in the Black Crowes with a definitive strength and rock solid impression. Hogg's vocals compliment the numbers offered here perfectly and even in the quieter moments on numbers like "You Found Me" and the soul-blues of "Hand in Hand", his tonality comes across as sincere, honest and heartfelt.

The Magpie Salute, un phénix renaissant des cendres des Black Crowes, offre une palette riche de sons et d'émotions dans leur nouvel album. La majorité des 12 titres sont nés de la collaboration entre Rich Robinson et John Hogg, avec quelques contributions notables de Marc Ford sur "Sister Moon", "Take it All" et "Walk on Water". Cet album n'est pas simplement une collection de chansons, mais une exploration des influences musicales et des dynamiques interpersonnelles qui animent le groupe.

Le morceau titre évoque subtilement l'influence éthérée de Nick Drake, un des héros musicaux de Robinson. Cette référence à Drake n'est pas fortuite; elle illustre le côté introspectif et poétique de Robinson, qui a toujours su marier douceur et intensité. À l'inverse, des morceaux comme «Mary the Gypsy», «Color Blind» et «Open Up» rappellent la puissance brute et le resserrement rythmique qui ont caractérisé les meilleures œuvres des Black Crowes. Ces morceaux frappent avec une force certaine, chaque riff de guitare et chaque ligne de basse résonnant avec une énergie indéniable.

John Hogg, avec sa voix magnifiquement rauque et émotive, apporte une dimension supplémentaire aux compositions. Ses performances sur les morceaux plus calmes tels que "You Found Me" et le soul-blues "Hand in Hand" sont particulièrement remarquables. Sa tonalité sincère et honnête touche droit au cœur, ajoutant une profondeur et une authenticité qui renforcent l'impact émotionnel de l'album.

En somme, cet album de The Magpie Salute est une ode à la fois aux racines profondes du rock américain et à l'évolution personnelle de ses membres. Les compositions de Robinson et Hogg, enrichies par les touches de Ford, offrent une expérience musicale qui est à la fois un hommage aux classiques et une déclaration audacieuse de leur propre voie. C'est un album qui mérite d'être écouté attentivement, chaque piste révélant de nouvelles nuances et des couches de signification à chaque écoute.





Tracklist :

01.  Mary The Gypsy 3:07
02.  High Water 5:45
03.   Send Me An Omen 3:58
04.   For The Wind 5:05
05.   Sister Moon 3:48
06.   Color Blind 3:44
07.   Take It All 3:27
08.   Walk On Water 4:07
09.   Hand In Hand 3:25
10.   You Found Me 4:53
11.   Can You See 3:10
12.   Open Up 3:49

Line-Up :

Bass Guitar, Vocals – Sven Pipien
Double Bass – Byron House
Drums, Percussion – Joe Magistro
Guitar, Vocals – Marc Ford
Guitar, Vocals – Rich Robinson
Keyboards – Matt Slocum
Pedal Steel Guitar – Dan Wistrom
Vocals – John Hogg

Enjoy Music :

2018






Greta Van Fleet - From The Fires (2017)



Greta Van Fleet is a new band from Michigan who releases his first album and consists of three brothers Kiszka (Josh, Sam and Jake) and Danny Wagner on drums. The resemblance to Led Zeppelin is flagrant. One can only be dazzled by the musical level of the band, the guitars roar, the rhythm is intractable and the voice of Josh is powerful and pays tribute to an old lion. The height of their impertinence, they even allow Sam Cooke's "A Change Is Gonna Come" in a sober and impeccable way, on which Josh shows an unsuspected gospel side.

Greta Van Fleet, cette bande de jeunes loups du Michigan, déboule sur la scène avec une audace déconcertante. Leur premier album, une véritable décharge de rock'n'roll pur et dur, nous propulse directement dans l'âge d'or des années 70. Composé des trois frères Kiszka – Josh à la voix, Jake à la guitare et Sam à la basse – et de Danny Wagner à la batterie, le groupe ne fait pas dans la dentelle. Dès les premières notes, la ressemblance avec Led Zeppelin est flagrante, presque insolente. On pourrait croire à une réincarnation, un hommage vibratoire qui résonne comme un écho du passé.

Les guitares de Jake rugissent avec une ferveur presque animale, hurlant à la lune comme un loup enragé. La rythmique, pilotée par Sam et Danny, est une machine implacable, une locomotive lancée à toute allure sur des rails d'acier. Et puis il y a la voix de Josh – ah, cette voix ! Puissante, crue, elle ne se contente pas de rendre hommage à Robert Plant ; elle se l'approprie, la réinvente. C’est le rugissement d’un vieux lion qui refuse de mourir, qui combat encore et encore, chaque rugissement une affirmation de vie.

Mais Greta Van Fleet ne se contente pas de simples reprises ou de clins d'œil appuyés à leurs aînés. Non, ils osent, ils s'approprient, ils transforment. Le point culminant de leur audace ? Une reprise sobre et impeccable de "A Change Is Gonna Come" de Sam Cooke. Et là, Josh dévoile une facette insoupçonnée de son talent, une profondeur gospel qui résonne avec une sincérité désarmante. Ce n'est pas juste une reprise ; c'est une réinterprétation qui vous prend aux tripes, qui vous rappelle que le changement, la révolte, le rock'n'roll, tout cela est profondément enraciné dans une quête de vérité et d'authenticité.

Greta Van Fleet, avec ce premier album, nous livre plus qu'un simple hommage aux géants du passé. Ils se dressent comme les héritiers d'une époque révolue, prêts à en écrire une nouvelle page. Ils incarnent ce que le rock a toujours été à son meilleur : audacieux, implacable, et absolument inoubliable.

Tracklist :

01   Safari Song
02   Edge Of Darkness
03   Flower Power
04   A Change Is Gonna Come
05   Highway Tune
06   Meet On The Ledge
07   Talk On The Street
08   Black Smoke Rising

Line-Up :

Joshua Michael Kiszka : Lead Singer
Jacob Thomas Kiszka : Mandolin, Guitar, Background Vocals
Samuel Francis Kiszka : Bass, Organ, Background  Vocals
Daniel Robert Wagner : Drums, Guitar, Background Vocals

Enjoy Music :

Greta Van Fleet - From The Fires
2017



Wilson McKinley - Spirit Of Elija (1971)






Jesus rock pioneers The Wilson McKinley are a fascinating footnote in the annals of psychedelia – minor legends in their native Pacific Northwest. The Wilson McKinley formed in Spokane, Washington, in 1968, originally comprised of singer/guitarist Mike Messer, singer/bassist Don Larson, guitarist Randy Wilcox, and drummer Tom Slipp; at its inception the group played secular psychedelia very much in the spirit of its times, earning a regional following on the strength of its layered harmonies and folk-inspired arrangements. 

Les pionniers du rock de Jésus, The Wilson McKinley, sont une note de bas de page fascinante dans les annales du rock psychédélique - des légendes mineures dans leur Pacifique Nord-Ouest natal, certes, mais des figures emblématiques pour ceux qui savent où chercher les véritables gemmes cachées du genre. Formé à Spokane, dans l'État de Washington, en 1968, ce groupe comprenait à l'origine le chanteur et guitariste Mike Messer, le chanteur et bassiste Don Larson, le guitariste Randy Wilcox et le batteur Tom Slipp. À leurs débuts, The Wilson McKinley ont embrassé le psychédélisme séculier avec une ferveur qui reflétait l'esprit tumultueux de leur époque.

Imaginez une scène : c’est la fin des années 60, l’air est saturé de promesses et d’acide, les harmonies sont superposées comme des nappes de brouillard sonore qui enrobent l’auditeur, les arrangements sont inspirés de cette mouvance folk-pop qui se propage comme une traînée de poudre à travers le pays. The Wilson McKinley, à ce stade, sont déjà en train de se tailler une réputation régionale, se produisant dans des clubs enfumés, captivant un public avide de ces nouvelles vibrations.

Mais ce qui rend vraiment ce groupe digne d’un coup de projecteur dans notre grand livre de l’histoire du rock, c’est leur transition vers le rock de Jésus. Une fois cette conversion mystique opérée, leur musique prend une dimension quasi céleste. Les chansons ne sont plus simplement des voyages sonores, elles deviennent des quêtes spirituelles, des psalmodies modernes. Et là où beaucoup auraient pu échouer en sombrant dans la moraline, The Wilson McKinley ont su infuser leurs compositions de cette sincérité brute, ce feu sacré qui électrise les âmes en quête de salut.

Les albums de The Wilson McKinley ne sont pas juste des disques, ce sont des artefacts. Des témoignages d’une époque où le sacré et le profane se sont entremêlés de manière inextricable, où les guitares fuzz côtoient des paroles mystiques sans que jamais l’un ne trahisse l’autre. Leurs harmonies superposées et leurs arrangements, autrefois simplement psychédéliques, deviennent alors des hymnes, des appels à la transcendance.

Alors, la prochaine fois que vous parcourez les bacs de vinyles à la recherche de quelque trésor oublié, gardez l’œil ouvert pour The Wilson McKinley. Ces pionniers du rock de Jésus vous rappelleront qu’au milieu de l’effervescence psychédélique, il y avait une lumière qui brillait un peu plus fort, un peu plus vrai. Ils sont peut-être une note de bas de page, mais quelle note de bas de page ! Une ligne qui pourrait bien changer votre vision de ce que le rock peut être, quand il est touché par la grâce.

Tracklist :

01. We
02. It's Up To You
03. Come On Home
04. One In The Spirit
05. Tree Of Life
06. His Eye Is On Th Sparrow
07. All My Life
08. Crown Of Glory
09. In Need A Saviour
10. Spirit Of Elijah

Line-Up :

Don Larson: vocals, bass
Mike Messer: vocals, guitar
Tom Slipp: drums
Randy Wilcox: vocals, guitar
Jim Barlett: vocals, bass

Enjoy Music :

1971



samedi 12 mai 2018

Downchild Blues Band - Bootleg (1971)




Downchild doesn't play loud but it does play real, and word about the band reached out to a steadily growing and passionately devoted following. And today the band, getting tighter by the gig, works a steady round of bar dates and concerts that are the last word in frantic informality. Sounds authentic? Sure does; and so was the making of this record.

Downchild Blues Band, ce nom évoque une certaine modestie musicale, mais ne vous y trompez pas : ce groupe a su capturer l'essence même du blues avec une précision et une passion rares. Formé à Toronto en 1969 par le charismatique leader Donnie "Mr. Downchild" Walsh, ce groupe s'est forgé une solide réputation grâce à son authenticité et à son dévouement indéfectible envers le blues traditionnel. Leur musique ne cherche pas à épater par le volume, mais par la justesse et la sincérité de chaque note, ce qui leur a permis de bâtir une base de fans loyale et fervente au fil des décennies.

L'album en question est un parfait témoignage de cette philosophie. Dès les premières mesures, on sent que Downchild ne joue pas pour impressionner, mais pour émouvoir. Chaque morceau est une plongée dans l'âme du blues, avec des guitares qui pleurent doucement, des harmonicas qui murmurent des histoires anciennes, et des voix qui chantent avec une honnêteté brute. C'est cette justesse, cette capacité à toucher directement le cœur de l'auditeur sans artifices, qui a permis à Downchild de gagner une place spéciale dans le cœur des amateurs de blues.

Sur scène, le groupe est tout aussi captivant. Leur orientation croissante vers les concerts est une bénédiction pour leurs fans. Ils multiplient les gigs dans les bars et les salles de concert, apportant avec eux une énergie informelle et effrénée. C'est là que leur véritable magie opère. Ils transforment chaque performance en une expérience unique, où l'interaction avec le public et la spontanéité sont au cœur de tout. Cette capacité à rester authentiques, à jouer avec une passion non feinte, est ce qui distingue Downchild des autres groupes de blues.

Prenons un instant pour évoquer quelques morceaux phares de cet album. "Mr. Downchild" est un hommage aux racines du blues, un morceau qui semble sorti tout droit des années 50, mais avec une fraîcheur et une vitalité indéniables. "Shotgun Blues" est une autre pépite, où chaque note de guitare résonne comme un cri du cœur, et où l'harmonica de Walsh ajoute une touche d'authenticité qui transcende le temps. "Soaring" est un morceau plus introspectif, où la voix de Chuck Jackson se mêle harmonieusement aux mélodies, créant une ambiance à la fois mélancolique et exaltante.

En conclusion, ce nouvel album de Downchild Blues Band est une œuvre d'une rare qualité, qui démontre une fois de plus leur maîtrise du genre et leur capacité à rester fidèles à l'essence du blues. Ils ne cherchent pas à en mettre plein la vue, mais à jouer juste, et c'est cette sincérité qui les rend si spéciaux. Leur musique est une célébration de la vie, des joies et des peines, et chaque note est un témoignage de leur dévouement envers leur art. Pour tous les amateurs de blues, cet album est un incontournable, une preuve que le véritable esprit du blues est bien vivant et vibrant grâce à des groupes comme Downchild.

Tracks :

01. Rock It 
02. Just A Little Bit 
03. Down In Virginia 
04. That's All Right 
05. Messin' With The Kid 
06. Don't You Bother My Baby 
07. Change My Way Of Livin' 
08. You Don't Have To Go 
09. Next Time You See Me 
10. I'm Sinkin'

Line-Up :

Don Walsh - Guitar
Rick (The Hock) Walsh - Vocals
Jim Milne - Bass
Cash Wall - Drums
Dave Woodward - Tenor Saxophone
Ron Jacobs - Tenor & Baritone Saxophones

Enjoy Music :

1971


jeudi 10 mai 2018

Streamline - Streamline (2017)



Streamline, which should not be confused with his American counterpart in the southern register, comes from Sweden, land particularly fertile in melodic hard rock. That the group, founded in 2014, has taken care of his business card, pampering for three years the dozen of compositions that fill it generously, does not surprise so much this album strike from the outset by his insolent class and the richness of an inspiration juicy who drinks at the source of the seventies.


Streamline, qu'il ne faut surtout pas confondre avec son homonyme américain aux accents sudistes, nous arrive tout droit de Suède, cette contrée étonnamment prolifique en matière de hard rock mélodique. Formé en 2014, le groupe a pris son temps, peaufinant avec une minutie quasi maniaque une dizaine de compositions pendant trois longues années. Et le résultat est là : un album qui, dès la première écoute, éblouit par sa sophistication insolente et la profondeur d'une inspiration puisant avidement dans le riche terreau des années 70.

Ce disque, une véritable œuvre d'art sonore, respire la maîtrise et l'intensité. Les riffs sont ciselés avec une précision qui frôle l'obsession, chaque note est un coup de poing dans un gant de velours. On sent que chaque morceau a été travaillé, retravaillé, jusqu'à ce qu'il atteigne cette perfection brute et organique qui caractérise les grands albums de l'époque d'or du rock.

Le chanteur, avec sa voix rauque et puissante, évoque les grandes figures du hard rock, sans jamais tomber dans la simple imitation. C'est un cri du cœur, une clameur viscérale qui résonne longtemps après que les amplis se soient tus. Les solos de guitare, eux, sont des éclairs de génie, des explosions contrôlées de virtuosité qui rappellent les heures les plus glorieuses de Led Zeppelin et Deep Purple.

Ce qui distingue véritablement Streamline, c'est cette capacité à marier l'agressivité et la mélodie avec une aisance déconcertante. Les compositions, bien que puissantes et souvent écrasantes, ne sacrifient jamais la mélodie sur l'autel de la brutalité. Au contraire, chaque refrain, chaque couplet, est imprégné d'une sensibilité mélodique qui les rend immédiatement accrocheurs et mémorables.

Il y a dans cet album une sorte de filiation spirituelle avec les géants du passé, mais aussi une modernité, une fraîcheur qui le rend résolument actuel. Les influences sont là, bien sûr, mais digérées, réinterprétées, transcendant les simples hommages pour devenir quelque chose de nouveau, d'excitant.

Streamline a réussi l'exploit de créer un album qui ne se contente pas de regarder en arrière avec nostalgie, mais qui avance, qui innove, tout en restant ancré dans une tradition rock profondément respectée. C'est une œuvre qui prouve que le hard rock mélodique a encore de beaux jours devant lui, entre les mains de musiciens aussi talentueux et passionnés.

En résumé, cet album est une claque, une révélation. Streamline, avec son approche méticuleuse et son amour évident pour la musique qu'il crée, a offert au monde une perle rare, un joyau brut qui brille de mille feux. C'est un must pour tout amateur de rock, une écoute indispensable qui rappelle pourquoi ce genre est immortel.

Tracks :

1. Freerider
2. Barely Running
3. Get What´s Coming
4. Save Me
5. Blind
6. Pay The Price
7. Talk It Out
8. 2nd Street
9. Deliver Us
10. The Good Samaritan
11. No Rest For The Vicar

Enjoy Music :

2017


mercredi 9 mai 2018

Cage The Gods - Badlands (2014)



Here is a phenomenal introduction to Cage The Gods, a young British band formed in 2012. Led by the charismatic Peter Comerford (vocals and guitar), the four young musicians hit hard with this Badlands, succeeding an EP, Favorite Sin, already very promising. Despite the cover somewhat lugudre, the statement is not at all dark: Cage The Gods produces a melodic hard and bluesy high fly.

Voici une entrée fracassante pour Cage The Gods, un jeune groupe britannique qui débarque avec fracas sur la scène rock. Formé en 2012, ces quatre jeunes musiciens, menés par le charismatique Peter Comerford, ne perdent pas de temps à faire du bruit – au sens propre comme au figuré. Leur premier album, "Badlands", est une véritable déflagration après un EP déjà très prometteur, "Favourite Sin".

Ne vous laissez pas tromper par la pochette lugubre de "Badlands" – ce n'est pas un voyage dans les ténèbres que vous entamez ici. Cage The Gods s'affirme dans un registre de hard mélodique imprégné de blues, et ils le font avec une maestria déconcertante pour un groupe aussi jeune. Ce n'est pas du remplissage sonore qu'ils proposent, mais une alchimie explosive de riffs accrocheurs, de rythmiques implacables, et de solos qui hurlent à la lune comme des loups affamés.

Peter Comerford, avec sa voix rauque et ses riffs tranchants, se place au centre de ce cyclone musical, élevant chaque morceau à un niveau où peu de leurs contemporains osent aller. On ressent l'influence des grands, des dieux du rock qui ont balisé la voie avant eux, mais ce n'est jamais de la simple copie. Ils réinterprètent, recréent, et injectent une dose massive de leur propre énergie juvénile.

Les morceaux de "Badlands" s'enchaînent comme une série de coups de poing en pleine figure, mais des coups de poing savamment placés, orchestrés pour produire non seulement l'impact mais aussi une sorte de plaisir brut. "Favourite Sin" était déjà un aperçu alléchant, mais ici, ils ont pris ces prémices prometteuses et les ont magnifiées à un degré presque insolent. Chaque titre est une petite bombe, un cocktail molotov de mélodie et de puissance brute.

Leur musique, bien que solidement ancrée dans le hard rock et le blues, n'est pas un simple retour nostalgique aux années glorieuses. Il y a une modernité dans leur son, une fraîcheur qui les rend résolument actuels. C'est du rock authentique, sans fioritures, mais avec une telle vigueur et une telle passion que c'en est presque intimidant.

Cage The Gods arrive à un moment où le rock semble souvent englué dans la redite ou la recherche d'une identité perdue. Eux, ils n'ont aucun problème d'identité. Ils savent exactement qui ils sont et ce qu'ils veulent faire : secouer les auditeurs, les prendre par les tripes et ne pas les lâcher avant la dernière note.

En bref, "Badlands" est un album qui frappe fort et juste. Cage The Gods prouve avec ce premier opus qu'ils ne sont pas là pour faire de la figuration. C'est un groupe à suivre de très près, et si leur début est un indicateur de ce qui est à venir, le rock a de beaux jours devant lui. Nick Kent aurait sûrement approuvé.


Tracks :

1. Favourite Sin
2. The Ending
3. Sacrifice
4. Badlands
5. Trouble Reigns
6. Bruce Willis
7. Falling
8. A Thousand Times
9. One More Taste
10. What's Left Of Me
11. Promises
12. Sacrifice
13. Wake Up

Enjoy Music :








samedi 14 avril 2018

The Rolling Stones - Sticky Fingers (1971)




Sticky Fingers came at a time when—on record, at least—the Rolling Stones could do no wrong. This album could reasonably be called their peak. They were called the World's Greatest Rock'n'Roll Band for entirely too long, but if that designation ever applied, it was here.

Quand "Sticky Fingers" est sorti en 1971, c'était comme si les Rolling Stones avaient réussi à capturer l'essence même du rock'n'roll et l'avaient distillée dans un album qui suinte de sexe, de drogue et d'une sorte de romantisme décadent que seule la fin des années 60 aurait pu engendrer. Cet album n'est pas juste un enregistrement, c'est une déclaration, un manifeste sonore de la désinvolture et de la passion brute.

L'ouverture avec "Brown Sugar" ne laisse aucun doute sur la direction de l'album : un riff tranchant comme une lame de rasoir, des paroles scandaleuses et un groove inébranlable. C'est une chanson qui transpire de controverse, et c'est exactement ce que les Stones font de mieux. Ils provoquent, ils bousculent, et ils font bouger des foules de fans qui ne demandent rien de plus que de se perdre dans cette anarchie musicale contrôlée.

Puis il y a "Sway", une ballade mélancolique qui dégouline de blues, avec Mick Jagger qui chante comme un homme possédé, chaque note de sa voix rappelant une douleur profonde et personnelle. C'est comme s'il était allé chercher au plus profond de son âme et avait craché tout ça sur le vinyle. La guitare de Mick Taylor pleure, elle aussi, ajoutant une dimension presque surnaturelle à la piste.

"Wild Horses" est l'une de ces chansons intemporelles que les Stones semblaient capables de sortir de leur manche sans effort. C'est une ballade aussi douce que poignante, avec des paroles qui parlent directement à cette part de nous qui aspire à la liberté mais est constamment retenue par les chaînes de nos propres désirs et erreurs. C'est la beauté de la simplicité, et pourtant, elle est chargée d'une émotion complexe qui transcende les mots.

Et n'oublions pas "Can't You Hear Me Knocking", où les Stones s'aventurent dans une jam session presque improvisée qui s'étend sur plus de sept minutes. C'est le genre de truc qui montre pourquoi ils sont les meilleurs dans ce qu'ils font : ce mélange de rock brut avec des éléments de jazz et de funk, Keith Richards et Mick Taylor jouant comme s'ils étaient en duel, et le saxophone de Bobby Keys qui vient couronner le tout d'une touche de génie.

"Sticky Fingers" est aussi un album sur la décadence et l'excès, avec des morceaux comme "Sister Morphine" et "Dead Flowers" qui explorent les recoins sombres de la vie rock'n'roll. C'est un regard sans concession sur les ravages de la drogue et la perte de soi, raconté avec une honnêteté brutale. Jagger et Richards ne se contentent pas de raconter des histoires, ils les vivent, et cela se ressent dans chaque note.

Ce qui rend "Sticky Fingers" si spécial, c'est que malgré toute sa noirceur et son cynisme, il reste un album incroyablement vivant. C'est une célébration de l'esprit indomptable du rock'n'roll, une preuve que même dans les moments les plus sombres, il y a une lumière qui brûle, aussi vacillante soit-elle. Les Stones, à leur meilleur, nous rappellent que la vraie magie du rock réside dans sa capacité à capturer l'essence même de la condition humaine – brute, imparfaite, et pourtant, infiniment belle.

En somme, "Sticky Fingers" est une œuvre maîtresse des Rolling Stones, un album qui, même des décennies plus tard, résonne avec une puissance et une pertinence qui défient le temps. Si Lester Bangs était là pour le critiquer, il ne pourrait qu'admirer cette débauche artistique qui transcende les époques, et reconnaître que les Stones, à ce moment précis, étaient vraiment les rois du rock.


Tracks :

1. Brown Sugar 3:50
2. Sway 3:45
3. Wild Horses 5:41
6. Bitch 3:42
9. Dead Flowers 4:05
10. Moonlight Mile 5:56

Line-Up :

Vocals, Percussion – M. Jagger
Guitar, Acoustic Guitar – K. Richard
Bass – B. Wyman
Drums – C. Watts
Guitar – M. Taylor
Piano – I. Stewart
Saxophone – B. Keyes
Piano – N. Hopkins
Strings – P. Buckmaster
Piano – J. Dickinson
Congas – Rocky Dijon
Organ – B. Preston
Trumpet – J. Price
Percussion – J. Miller
Guitar – Ry Cooder
Piano – Jack Nitzsche















jeudi 12 avril 2018

Steve Hackett - The Night Siren (2017)



This is a good, entertaining, and interesting album that is better than Wolflight mainly because the ideas here are more developed. "Behind the Smoke," one of the highlights of the album, is a exciting, heavy song that does a great job as an opener with catchy melodies, a dark feel, and a great buildup in the middle.

Plonger dans "The Night Siren" de Steve Hackett, c'est comme entrer dans un monde où chaque note est un écho du passé et un présage du futur. Sorti en 2017, cet album est une odyssée sonore qui transcende les simples frontières du rock progressif pour embrasser une myriade de cultures et d'émotions. Hackett, toujours l'alchimiste musical, nous offre ici un cocktail sophistiqué, mêlant influences classiques et expérimentations modernes avec une finesse déconcertante.

Dès les premières mesures de "Behind the Smoke", on est frappé par la puissance et la densité du son. Hackett aborde ici des thèmes sombres et pressants : l'exil, la persécution et la quête incessante d'un refuge. Sa guitare, tour à tour douce et tranchante, guide l'auditeur à travers des paysages sonores riches et variés. C'est une ouverture audacieuse, un mélange de rock et de sonorités orientales qui plante le décor pour l'épopée à venir.

"The Night Siren" est une œuvre globale dans le sens le plus littéral du terme. Hackett, fidèle à son esprit aventureux, incorpore des instruments et des rythmes de tous les coins du globe. Des flûtes péruviennes sur "El Niño" aux sonorités de sitar sur "In the Skeleton Gallery", chaque piste est un voyage en soi. On a l'impression d'assister à un dialogue entre cultures, où chaque mélodie raconte une histoire unique mais universelle.

Il y a quelque chose de profondément émouvant dans "Other Side of the Wall". Ici, Hackett troque la grandiloquence épique pour une introspection délicate, presque chuchotée. Les paroles, introspectives et poétiques, sont portées par une mélodie mélancolique qui rappelle les meilleurs moments de son travail avec Genesis. C'est un moment de pause, une respiration profonde avant de replonger dans l'intensité de l'album.

"Anything But Love" est une pièce maîtresse, avec son intro acoustique qui évoque les paysages ensoleillés de l'Andalousie avant de se transformer en un tourbillon électrique. C'est là que Hackett brille vraiment : dans cette capacité à fusionner des styles disparates en une symphonie cohérente et captivante. Sa guitare chante, pleure et rugit, chaque note chargée d'une émotion palpable.

Et puis, il y a "The Gift". Ce morceau, à la fois tendre et majestueux, est une véritable lettre d'amour à la musique elle-même. Hackett s'y révèle comme un maître conteur, chaque accord et chaque phrase musicale tissés avec une précision et une passion rares. C'est une déclaration d'intention, un rappel que, même après des décennies dans le métier, il reste un explorateur insatiable, toujours à la recherche de nouvelles frontières à franchir.

"The Night Siren" est plus qu'un album, c'est une expérience immersive. Hackett nous invite à partager sa vision du monde, une vision où la musique devient un pont entre les peuples et les époques. En écoutant cet album, on ne peut s'empêcher de ressentir une profonde admiration pour cet artiste qui, loin de se reposer sur ses lauriers, continue d'explorer et de repousser les limites de son art.

Tracks :

1. Behind The Smoke (6:59) 
2. Martian Sea (4:40) 
4. El Niño (3:52) 
5. Other Side Of The Wall (4:01) 
6. Anything But Love (5:56) 
7. Inca Terra (5:54) 
8. In Another Life (6:07) 
10. West To East (5:14) 
11. The Gift (2:45) 

Line-up :

Steve Hackett : electric & acoustic guitars, oud, charango, sitar guitar, harmonica, vocals
 Amanda Lehmann : vocals
 Kobi Farhi : vocals
 Mira Awad : vocals
 Jo Hackett : vocals
 Nad Sylvan : vocals
 Roger King : keyboards & programming & mixing
 Benedict Fenner : keyboards & programming & mixng
 Leslie-Miriam Bennett : keyboards
 Rob Townsend : baritone & soprano saxes, flute, flageolet, quena, duduk & bass clarinet 
 John Hackett : flute
 Ferenc Kovács : trumpet
 Sara Kovács : didgeridoo
 Troy Donockley : Uilleann
 Christine Townsend : violin & viola
 Dick Driver : double bass
 Gulli Briem : drums, cajón & percussion
 Nick D'Virgilio : drums
 Gary O'Toole : drums
Malik Mansurov : tar 


Yellow Dog - Yellow Dog (1971)



Yellow Dog was a British based rock band from the 1970s. Founded by the American songwriter Kenny Young, who had previously been a founder member of Fox, the band enjoyed a solitary Top 10 hit in the UK Singles Chart in 1978 with "Just One More Night".

En 1975, la scène musicale était une mosaïque vibrante de sons et de styles, chaque groupe cherchant à capturer l’esprit tumultueux de l’époque. Et puis, il y avait Yellow Dog, un groupe qui, avec son album éponyme "Yellow Dog", a réussi à distiller l’essence même de cette époque en un chef-d'œuvre aussi audacieux qu’étonnamment cohérent.

Dès les premiers accords de "Gypsy Soul", on est transporté dans un univers où chaque note semble être une célébration du genre. La guitare de Kenny Young, nerveuse et énergique, nous rappelle que le rock est avant tout une affaire de passion brute et d’authenticité. C’est une ouverture qui ne se contente pas de mettre le pied dans la porte, mais qui la défonce avec un sourire et une attitude désinvolte.

"The Green Lizard" est une déclaration d'intention, un hymne à la bravoure et à la persévérance. Avec ses riffs accrocheurs et son refrain chantant, c'est le genre de morceau qui donne envie de tout plaquer et de suivre le groupe sur la route, de ville en ville, de concert en concert. Les paroles, pleines de défi et de détermination, capturent parfaitement l’esprit libre de l’époque.

L’album ne se contente pas de marteler des tubes rock. "Indian Summer Rain" ralentit le tempo avec une ballade bluesy qui révèle une profondeur et une sensibilité inattendues. La voix de Kenny Young, habituellement pleine d'énergie, se fait ici douce et vulnérable, ajoutant une dimension émotive qui enrichit l’ensemble de l’album. C’est une pause bienvenue, un moment de réflexion au milieu de l’euphorie.

"City Bird" est une exploration ludique et satirique du personnage-titre, une critique sociale déguisée en une chanson entraînante et humoristique. Avec une section rythmique imparable et des paroles qui piquent, c’est une preuve supplémentaire que Yellow Dog sait allier le fond et la forme avec une aisance déconcertante.

Puis vient "Rising Sun", une chanson qui mêle des influences orientales à leur son rock caractéristique. C’est une expérimentation audacieuse, mais elle fonctionne grâce à l’habileté avec laquelle le groupe intègre ces éléments divers dans une cohésion parfaite. Ce morceau prouve que Yellow Dog n’a pas peur de repousser les frontières musicales, d'explorer de nouveaux horizons sonores.

L’apothéose de l’album, "Nobody Got So Much Soul", est un hommage à la tradition blues tout en étant profondément ancrée dans le présent. C’est une conclusion appropriée, un rappel que peu importe combien le groupe expérimente et évolue, ils n'oublient jamais leurs racines. Le solo de guitare de Young sur cette piste est tout simplement sublime, un moment de pure magie musicale qui reste gravé dans l'esprit longtemps après la fin de la chanson.

En fin de compte, "Yellow Dog" est un album qui respire la liberté et l’innovation. C’est un témoignage de l’époque où le rock était encore une force vive, une manière de vivre et de penser. Yellow Dog, avec cet album, n’a pas seulement créé de la musique, ils ont capturé un moment dans le temps, une énergie palpable et un sentiment de possibilités infinies. C’est un album qui, même des décennies plus tard, résonne avec la même puissance et le même enthousiasme qu’au moment de sa sortie.

Tracks :

Side 1

A1 Stood Up 3:00
A2 Gypsy Soul 4:12
A3 The Green Lizard 4:14
A4 Flash Gordon 4:37

Side 2

B1 Indian Summer Rain 3:25
B2 My Lady 4:05
B3 City Bird 5:00
B4 Nobody Got So Much Soul 3:20
B5 For Whatever It's Worth 3:27

Line-Up :

Bass – Gary Taylor
Drums – Gerry Conway
Guitar – Kenny Young, Andy Roberts, Herbie Armstrong, Jim Gannon
Mandolin – Andy Roberts
Percussion – Gerry Conway
Vocals – Gary Taylor, Herbie Armstrong

Enjoy Music :

1971


Audience - House On The Hill (1971)



`
Tracks :

01 Jackdaw
02 You're not smiling
03 I had a dream
04 Raviole
05 Nancy
06 Eye to eye
07 I put a spell on you
08 The house on the hill
09 You're not smiling
10 Indian summer
11 You're not smiling 

Line-Up : 

Howard Werth - Electric Guitar, Vocals
Tony Connor - Percussion, Drums, Vocals, Vibraphone
Gus Dudgeon - Percussion
Keith Gemmell - Clarinet, Flute, Saxophone
Trevor Williams - Bass Guitar, Keyboards, Vocals

Enjoy Music :

1971


This Winter Machine - The Man Who Never Was (2017)



 "The Man who Never was" would be a significant release even if it came from one of the classic symphonic or neo prog bands, but as a debut from a Yorkshire, UK band that had only formed mere months before, it's simply stunning. The arrangements are an archetypal blend of soaring or arpeggio'd guitars and effusive keyboards with healthy reverence for piano.

"The Man who Never" serait une sortie significative même si elle venait d'un des groupes symphoniques ou néo prog classiques, mais en tant que groupe débutant du Yorkshire, où UK s'était formé seulement quelques mois auparavant, c'est tout simplement renversant. Les arrangements sont un mélange archétypal de guitares montantes et de claviers effusifs avec une saine révérence  pour le piano.

Tracks :

1. The Man Who Never Was
a) Asleep
b) Dreaming
c) Snow
d) Awake
2. The Wheel
3. Lullaby (Interrupted)
4. After Tomorrow Comes
5. Fractured

Line-Up :

Al Wynter : vocals
Gary Jevon : guitars
Mark Numan : keyboards,backing vocals
Peter Priestly : bass
Marcus Murray : drums

Enjoy Music :

2017