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Rock Music Blog

jeudi 28 juillet 2016

King Crimson - In The Court Of The Crimson King (1969)




1969: In this year of lunar exploration, King Crimson deliver an album that seems straight out of space as the compositions are dark, so sad and tortuous. The album begins with '21st Schizoid Man', bit hard with background, tortured voice of Greg Lake, appearing to be from a distant planet as a call for desperate relief, revealing the terrible fate of the men of the twentieth century. This piece was found to be highly technical where guitar, bass and drums fly to infinite heights. 'I Talk to the Wind' is much more melodic, you can hear the flute, leading to a full title of suffering, evoking a lost man, speaking to the wind and waiting for a response that will never come. 'Epitaph' is also very melancholic as in the texts in music which features violins and mellotron. It is characteristic of the music of King Crimson with a succession sung passages and long instrumental flights, which gives very extensive pieces as shown by the twelve minutes of 'Moonchild'. This song contains a long passage of instrumental hacks that evokes the dream. The last title of this album, 'The Court of the Crimson King', is a true masterpiece combining impressive vocals and impeccable rhythm to the fantastic guitar Professor Robert Fripp, main composer of the group. King Crimson is infinitely melodious but also very complex, which can be felt on first listen, not always appreciated; but after two more plays, it is completely captivated by what is undoubtedly one of the best progressive rock albums.

1969 : En cette année d'exploration lunaire, King Crimson nous délivre un album qui semble tout droit sorti de l'espace tant les compositions sont sombres, tristes et tellement tortueuses. L'album débute par '21st Schizoïd Man', morceau très fort avec en fond, la voix torturée de Greg Lake, paraîssant provenir d'une lointaine planète, comme un appel au secours désespéré, révélant le terrible destin des hommes du vingt-et-unième siècle. Ce morceau se révèle être d'une très haute technicité où guitare, basse et batterie s'envolent pour des hauteurs infinies. 'I Talk to the Wind' est beaucoup plus mélodique, on peut y entendre de la flûte traversière, d'où un titre plein de souffrance, évoquant un homme perdu, parlant au vent et attendant une réponse qui ne viendra jamais. 'Epitaph' est aussi très mélancolique tant dans les textes que dans la musique qui met en scène des violons et du mellotron. Il est caractéristique de la musique du Roi Crimson où se succèdent passages chantés et longues envolées instrumentales, ce qui donne des morceaux très étendus comme en attestent les douze minutes de 'Moonchild'. Cette chanson contient un long passage de bidouillages instrumentaux qui évoque le rêve. Enfin, le dernier titre de cet album, 'The Court of the Crimson King', est un véritable chef d'oeuvre mêlant d'impressionnants choeurs et une rythmique impeccable à la guitare fantastique du professeur Robert Fripp, principal compositeur du groupe. King Crimson est infiniment mélodieux mais également très complexe, ce qui peut être ressenti à la première écoute, pas toujours appréciée; mais au bout de deux écoutes supplémentaires, on est complètement conquis par ce qui est assurément un des meilleurs albums de progressive rock de tous les temps.

1969

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