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Rock Music Blog

jeudi 28 juillet 2016

Canned Heat - Future Blues (1970)




Difficult to start better than Sugar Bee, as full of life, which owes much to the crazy harmonica Al Wilson without giving a common energy measure this little gem. Al Wilson offers pleasing Shake It And Break It, which assesses the incisive style of Harvey Mandel. The sound of Mandel looks a little more of the heavy side as blues roots. Can be seen on the resumption That's All Right Mama which is brought on a very good mid-tempo ensuring sticky and heavy atmosphere, before the solo Mandel bends the case. The group is not resting on its laurels and is constantly striving to create new sounds, new atmospheres. This is the case with Skat, which seems straight out of a music hall 40s, a kind of mixture of blues and rockabilly. A unique title quaint. Let's Work Together, meanwhile, is another tube to make the assets of Canned Heat. This is a cover yet we would not say it for a second, this always pop efficacy in the treatment of the songs. Future Blues is also comprised of securities of the genre, rather short, concise, which go mostly with delight. The major digressions, moments where the band indulges, will first go to London Blues, which has an introduction to die with a muffled sound like the blues recordings of the 20's, before leaving on a boogie slow blues piano (played by Dr. John) recalled that moment by Chicken Shack, including intonation that takes Al Wilson. The last piece, aptly named Future Blues, revives a shorter and more efficient format. It jumped all sides, boogie everywhere, it makes you want to move, it's super charming and concluded it perfectly this album on which, again, nothing to throw.
Even at the dawn of the 70s, Canned Heat seems to keep his energy, know-how, in short its relevance. Finally it is a tragic event that will undermine the continuity of the group. Al Wilson, who sings here the premonitory My Time Is not Long, was found dead on 3 September 1970 in his sleeping bag near Topanga, apparently the victim of an overdose of barbiturates. After Brian Jones and before Jimi Hendrix, Janis Joplin and Jim Morrison (for main), one more name to add to the list of many losses of sixties rock (and also was 27). Along with these now famous legends, the death of Al Wilson created an upheaval in the era of rock community, ie his popularity and that of Canned Heat. Future Blues will be the last true studio album Canned Heat on starring Al Wilson.

Difficile de mieux commencer qu'avec Sugar Bee, titre plein de vie, qui doit beaucoup à l'harmonica déjanté d'Al Wilson qui donne une énergie sans commune mesure à ce petit bijou. Al Wilson s'offre le réjouissant Shake It And Break It, qui permet d'apprécier le style incisif d'Harvey Mandel. Le son de Mandel penche un peu plus du côté heavy que du blues roots. On peut le constater sur la reprise That's All Right Mama qui est amenée sur un très bon mid-tempo assurant une atmosphère poisseuse et lourde, avant que le solo de Mandel plie l'affaire.
Le groupe ne se repose pas sur ses lauriers et cherche constamment à créer de nouveaux sons, de nouvelles ambiances. C'est le cas avec Skat, qui semble tout droit sorti d'un music-hall des années 40, une sorte de mélange de blues et de rockabilly. Un titre unique au charme désuet. Let's Work Together, quant à lui, est un autre tube à mettre à l'actif de Canned Heat. C'est une reprise pourtant on ne le dirait pas une seule seconde,  toujours cette efficacité pop dans le traitement des chansons. Future Blues est d'ailleurs composé de titres du genre, plutôt courts, concis, qui vont à l'essentiel avec grand bonheur. Les principales digressions, les moments où le groupe se laisse aller, se passent tout d'abord sur London Blues, qui possède une introduction à tomber par terre avec un son étouffé ressemblant aux enregistrements de blues des années 20, avant de partir sur un boogie blues lent au piano (joué par Dr. John) qui rappele par instant Chicken Shack, notamment par les intonations que prend Al Wilson. Le dernier morceau, le bien nommé Future Blues, renoue avec un format plus court et plus efficace. Ca bondit de tous les côtés, du boogie de partout, ça donne envie de bouger, c'est super charmant et ça conclue à merveille cet album sur lequel, une nouvelle fois, rien n'est à jeter.

Même à l'aube des années 70, Canned Heat semble garder son énergie, son savoir-faire, bref toute sa pertinence. Finalement c'est un évènement tragique qui va mettre à mal la continuité du groupe. Al Wilson, qui chante ici le prémonitoire My Time Ain't Long, est retrouvé mort le 3 septembre 1970, dans son sac de couchage près de Topanga Canyon, apparemment victime d'une overdose de barbituriques. Après Brian Jones et avant Jimi Hendrix, Janis Joplin et Jim Morrison (pour les principaux), un nom de plus à rajouter à la liste des nombreuses pertes du rock sixties (et lui aussi avait 27 ans). Au même titre que ces désormais illustres légendes, la mort d'Al Wilson créa un bouleversement dans la communauté rock de l'époque, c'est dire sa popularité et celle de Canned Heat. Future Blues est ainsi le dernier véritable album studio de Canned Heat sur lequel joue Al Wilson.

1970

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