Après avoir quitté Deep Purple, le bassiste Nick Simper fonda Warhorse sur le même modèle, confiant l'orgue Hammond à Frank Wilson et la guitare à Ged Peck pour un clone du fameux tandem Jon Lord / Ritchie Blackmore. Et, pour un premier disque, ça fonctionne plutôt bien avec un répertoire Hard Rock proto-progressif axé sur le Blues et le Funk. La voix rauque d'Ashley Holt n'a pas la puissance de celle de Ian Gillan mais elle constitue une alternative possible pour ce genre de musique tandis que les solos d'orgue et de guitare eux assurent un maximum : il suffit d'entendre les riffs de Vulture Blood, de Ritual ou de Woman Of The Devil pour se convaincre du potentiel de Warhorse. Le simple St. Louis, une reprise des Easybeats, ne réussit pas à atteindre les charts mais l'album, emballé dans une pochette superbe conçue par le photographe Marcus Keef, ne passera pas pour autant inaperçu des amateurs. Suite à des problèmes de personnel, le groupe déclarera forfait après son deuxième essai (Red Sea en 1972 enregistré avec un autre guitariste) mettant ainsi un terme à une brève aventure qui, avec un peu plus de chance, aurait pu prendre un autre tournant.
1970
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