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Rock Music Blog

samedi 12 mai 2018

Downchild Blues Band - Bootleg (1971)




Downchild doesn't play loud but it does play real, and word about the band reached out to a steadily growing and passionately devoted following. And today the band, getting tighter by the gig, works a steady round of bar dates and concerts that are the last word in frantic informality. Sounds authentic? Sure does; and so was the making of this record.

Downchild Blues Band, ce nom évoque une certaine modestie musicale, mais ne vous y trompez pas : ce groupe a su capturer l'essence même du blues avec une précision et une passion rares. Formé à Toronto en 1969 par le charismatique leader Donnie "Mr. Downchild" Walsh, ce groupe s'est forgé une solide réputation grâce à son authenticité et à son dévouement indéfectible envers le blues traditionnel. Leur musique ne cherche pas à épater par le volume, mais par la justesse et la sincérité de chaque note, ce qui leur a permis de bâtir une base de fans loyale et fervente au fil des décennies.

L'album en question est un parfait témoignage de cette philosophie. Dès les premières mesures, on sent que Downchild ne joue pas pour impressionner, mais pour émouvoir. Chaque morceau est une plongée dans l'âme du blues, avec des guitares qui pleurent doucement, des harmonicas qui murmurent des histoires anciennes, et des voix qui chantent avec une honnêteté brute. C'est cette justesse, cette capacité à toucher directement le cœur de l'auditeur sans artifices, qui a permis à Downchild de gagner une place spéciale dans le cœur des amateurs de blues.

Sur scène, le groupe est tout aussi captivant. Leur orientation croissante vers les concerts est une bénédiction pour leurs fans. Ils multiplient les gigs dans les bars et les salles de concert, apportant avec eux une énergie informelle et effrénée. C'est là que leur véritable magie opère. Ils transforment chaque performance en une expérience unique, où l'interaction avec le public et la spontanéité sont au cœur de tout. Cette capacité à rester authentiques, à jouer avec une passion non feinte, est ce qui distingue Downchild des autres groupes de blues.

Prenons un instant pour évoquer quelques morceaux phares de cet album. "Mr. Downchild" est un hommage aux racines du blues, un morceau qui semble sorti tout droit des années 50, mais avec une fraîcheur et une vitalité indéniables. "Shotgun Blues" est une autre pépite, où chaque note de guitare résonne comme un cri du cœur, et où l'harmonica de Walsh ajoute une touche d'authenticité qui transcende le temps. "Soaring" est un morceau plus introspectif, où la voix de Chuck Jackson se mêle harmonieusement aux mélodies, créant une ambiance à la fois mélancolique et exaltante.

En conclusion, ce nouvel album de Downchild Blues Band est une œuvre d'une rare qualité, qui démontre une fois de plus leur maîtrise du genre et leur capacité à rester fidèles à l'essence du blues. Ils ne cherchent pas à en mettre plein la vue, mais à jouer juste, et c'est cette sincérité qui les rend si spéciaux. Leur musique est une célébration de la vie, des joies et des peines, et chaque note est un témoignage de leur dévouement envers leur art. Pour tous les amateurs de blues, cet album est un incontournable, une preuve que le véritable esprit du blues est bien vivant et vibrant grâce à des groupes comme Downchild.

Tracks :

01. Rock It 
02. Just A Little Bit 
03. Down In Virginia 
04. That's All Right 
05. Messin' With The Kid 
06. Don't You Bother My Baby 
07. Change My Way Of Livin' 
08. You Don't Have To Go 
09. Next Time You See Me 
10. I'm Sinkin'

Line-Up :

Don Walsh - Guitar
Rick (The Hock) Walsh - Vocals
Jim Milne - Bass
Cash Wall - Drums
Dave Woodward - Tenor Saxophone
Ron Jacobs - Tenor & Baritone Saxophones

Enjoy Music :

1971


jeudi 10 mai 2018

Streamline - Streamline (2017)



Streamline, which should not be confused with his American counterpart in the southern register, comes from Sweden, land particularly fertile in melodic hard rock. That the group, founded in 2014, has taken care of his business card, pampering for three years the dozen of compositions that fill it generously, does not surprise so much this album strike from the outset by his insolent class and the richness of an inspiration juicy who drinks at the source of the seventies.


Streamline, qu'il ne faut surtout pas confondre avec son homonyme américain aux accents sudistes, nous arrive tout droit de Suède, cette contrée étonnamment prolifique en matière de hard rock mélodique. Formé en 2014, le groupe a pris son temps, peaufinant avec une minutie quasi maniaque une dizaine de compositions pendant trois longues années. Et le résultat est là : un album qui, dès la première écoute, éblouit par sa sophistication insolente et la profondeur d'une inspiration puisant avidement dans le riche terreau des années 70.

Ce disque, une véritable œuvre d'art sonore, respire la maîtrise et l'intensité. Les riffs sont ciselés avec une précision qui frôle l'obsession, chaque note est un coup de poing dans un gant de velours. On sent que chaque morceau a été travaillé, retravaillé, jusqu'à ce qu'il atteigne cette perfection brute et organique qui caractérise les grands albums de l'époque d'or du rock.

Le chanteur, avec sa voix rauque et puissante, évoque les grandes figures du hard rock, sans jamais tomber dans la simple imitation. C'est un cri du cœur, une clameur viscérale qui résonne longtemps après que les amplis se soient tus. Les solos de guitare, eux, sont des éclairs de génie, des explosions contrôlées de virtuosité qui rappellent les heures les plus glorieuses de Led Zeppelin et Deep Purple.

Ce qui distingue véritablement Streamline, c'est cette capacité à marier l'agressivité et la mélodie avec une aisance déconcertante. Les compositions, bien que puissantes et souvent écrasantes, ne sacrifient jamais la mélodie sur l'autel de la brutalité. Au contraire, chaque refrain, chaque couplet, est imprégné d'une sensibilité mélodique qui les rend immédiatement accrocheurs et mémorables.

Il y a dans cet album une sorte de filiation spirituelle avec les géants du passé, mais aussi une modernité, une fraîcheur qui le rend résolument actuel. Les influences sont là, bien sûr, mais digérées, réinterprétées, transcendant les simples hommages pour devenir quelque chose de nouveau, d'excitant.

Streamline a réussi l'exploit de créer un album qui ne se contente pas de regarder en arrière avec nostalgie, mais qui avance, qui innove, tout en restant ancré dans une tradition rock profondément respectée. C'est une œuvre qui prouve que le hard rock mélodique a encore de beaux jours devant lui, entre les mains de musiciens aussi talentueux et passionnés.

En résumé, cet album est une claque, une révélation. Streamline, avec son approche méticuleuse et son amour évident pour la musique qu'il crée, a offert au monde une perle rare, un joyau brut qui brille de mille feux. C'est un must pour tout amateur de rock, une écoute indispensable qui rappelle pourquoi ce genre est immortel.

Tracks :

1. Freerider
2. Barely Running
3. Get What´s Coming
4. Save Me
5. Blind
6. Pay The Price
7. Talk It Out
8. 2nd Street
9. Deliver Us
10. The Good Samaritan
11. No Rest For The Vicar

Enjoy Music :

2017


mercredi 9 mai 2018

Cage The Gods - Badlands (2014)



Here is a phenomenal introduction to Cage The Gods, a young British band formed in 2012. Led by the charismatic Peter Comerford (vocals and guitar), the four young musicians hit hard with this Badlands, succeeding an EP, Favorite Sin, already very promising. Despite the cover somewhat lugudre, the statement is not at all dark: Cage The Gods produces a melodic hard and bluesy high fly.

Voici une entrée fracassante pour Cage The Gods, un jeune groupe britannique qui débarque avec fracas sur la scène rock. Formé en 2012, ces quatre jeunes musiciens, menés par le charismatique Peter Comerford, ne perdent pas de temps à faire du bruit – au sens propre comme au figuré. Leur premier album, "Badlands", est une véritable déflagration après un EP déjà très prometteur, "Favourite Sin".

Ne vous laissez pas tromper par la pochette lugubre de "Badlands" – ce n'est pas un voyage dans les ténèbres que vous entamez ici. Cage The Gods s'affirme dans un registre de hard mélodique imprégné de blues, et ils le font avec une maestria déconcertante pour un groupe aussi jeune. Ce n'est pas du remplissage sonore qu'ils proposent, mais une alchimie explosive de riffs accrocheurs, de rythmiques implacables, et de solos qui hurlent à la lune comme des loups affamés.

Peter Comerford, avec sa voix rauque et ses riffs tranchants, se place au centre de ce cyclone musical, élevant chaque morceau à un niveau où peu de leurs contemporains osent aller. On ressent l'influence des grands, des dieux du rock qui ont balisé la voie avant eux, mais ce n'est jamais de la simple copie. Ils réinterprètent, recréent, et injectent une dose massive de leur propre énergie juvénile.

Les morceaux de "Badlands" s'enchaînent comme une série de coups de poing en pleine figure, mais des coups de poing savamment placés, orchestrés pour produire non seulement l'impact mais aussi une sorte de plaisir brut. "Favourite Sin" était déjà un aperçu alléchant, mais ici, ils ont pris ces prémices prometteuses et les ont magnifiées à un degré presque insolent. Chaque titre est une petite bombe, un cocktail molotov de mélodie et de puissance brute.

Leur musique, bien que solidement ancrée dans le hard rock et le blues, n'est pas un simple retour nostalgique aux années glorieuses. Il y a une modernité dans leur son, une fraîcheur qui les rend résolument actuels. C'est du rock authentique, sans fioritures, mais avec une telle vigueur et une telle passion que c'en est presque intimidant.

Cage The Gods arrive à un moment où le rock semble souvent englué dans la redite ou la recherche d'une identité perdue. Eux, ils n'ont aucun problème d'identité. Ils savent exactement qui ils sont et ce qu'ils veulent faire : secouer les auditeurs, les prendre par les tripes et ne pas les lâcher avant la dernière note.

En bref, "Badlands" est un album qui frappe fort et juste. Cage The Gods prouve avec ce premier opus qu'ils ne sont pas là pour faire de la figuration. C'est un groupe à suivre de très près, et si leur début est un indicateur de ce qui est à venir, le rock a de beaux jours devant lui. Nick Kent aurait sûrement approuvé.


Tracks :

1. Favourite Sin
2. The Ending
3. Sacrifice
4. Badlands
5. Trouble Reigns
6. Bruce Willis
7. Falling
8. A Thousand Times
9. One More Taste
10. What's Left Of Me
11. Promises
12. Sacrifice
13. Wake Up

Enjoy Music :